Comme on le sait, et comme on pouvait s’y attendre aussi, le jeune judoka algérien, Dris Messaoud, a préféré sacrifier des années de dur labeur que d’affronter son homologue de l’entité sioniste lors du premier tour des épreuves de judo comptant pour les 33es jeux olympiques qui se poursuivent à Paris.
Une attitude qui n’a pas été du goût de la Fédération de judo des criminels sionistes, comme l’atteste sa réaction après le retrait ‘’intelligent’’ de l’enfant d’Oran, qui a trouvé une bonne astuce pour éviter une éventuelle sanction de la part de la Fédération internationale de la discipline.
Dris Messaoud et les responsables de la délégation algérienne à Paris ont bien retenu la leçon du judoka Fethi Nourine, qui avait refusé lui aussi d’affronter le même athlète sioniste lors de la précédente édition des JO, sauf qu’à l’époque il avait payé cher sa décision en étant suspendu de toute activité sportive pendant dix ans, laquelle sanction qui a mis un terme prématurée à sa carrière prometteuse.
Mais la Fédération sioniste de judo, qui a vite saisi le message du judoka de 22 ans, s’est précipitée pour tirer à boulets rouges sur Driss Messaoud estimant que son comportement est contraire aux valeurs olympiques.
Naturellement, cette instance n’est pas restée les bras croisés, puisqu’elle a tenté à sa manière de faire pression sur la Fédération internationale de judo afin d’infliger une sévère sanction au champion d’Afrique algérien, qui a sauté de la liste des concurrents dans la catégorie des moins de 73 kg lors de la pesée, à cause d’un surpoids.
Mais, selon le communiqué pondu par l’instance international, le judoka algérien ne devrait pas, à priori, écoper de sanctions au grand dam de Sionistes.
En tout cas, c’est ce que la structure mondiale laisse entendre. Dans son communiqué, elle indique que « le 28 juillet 2024, Messaoud Redouane Dris d’Algérie a été disqualifié lors du contrôle officiel de poids ». Détail : il «était en surpoids de 400 grammes ».
Par ailleurs, ceci n’est pas un précédent puisque « aux Olympiades de Tokyo 2020, 4 judokas n’ont pas réussi le contrôle du poids » comme le précise la FIJ. Plus loin, elle note que « conformément aux règles de l’organisation sportive de la IJF, tout athlète qui ne parvient pas à faire du poids pendant le contrôle officiel du poids est disqualifié de la compétition. Nous ne pouvons pas justifier le statut de surpoids de Mr Dris ».
Néanmoins, la structure sportive conclut en mentionnant qu’« un examen complet et une enquête de la situation seront effectués ». Et il y aura des « mesures supplémentaires seront prises si nécessaire ».
Pour les spécialistes, «Réglementairement, l’astuce du camp algérien pour éviter d’affronter Tohar Butbul, combattant de l’Occupant sioniste, est subtile. Sauf acharnement ou pressions externes, Driss s’en sortira sans mesures disciplinaires à son encontre’’.
Notons que l’adversaire israélien Butbul s’est finalement incliné au tour suivant face au redoutable Azeri Heydarov qui lui a infligé un ippon.