Pour l’arrière gauche international algérien Elyas Chetti, révélation de la dernière Coupe arabe de la FIFA 2021, son contrat avec le club tunisien, l’ES Tunis, n’expire qu’en juin 2023.
Et s’il a déposé une plainte pour rupture unilatérale de son contrat en raison du retard accusé par son club dans le paiement de ses salaires (il n’y a pas de précisions à ce sujet), les dirigeants tunisiens vont s’empresser de s’acquitter de tout son dû pour que tout reste entre leurs mains, et obliger tout club désirant s’offrir ses services à négocier avec eux.
La direction de l’Espérance sait très bien que la cote du joueur de 26 ans a beaucoup augmenté, après les hauts niveaux qu’il a présentés avec les Verts en Coupe arabe, et donc même si l’équipe n’a pas besoin de lui techniquement, car ils préfèrent l’international tunisien Amine Ben Hamida, ils ne se désistent pas facilement de ses services pour en tirer le maximum sur le plan financier.
Du coup, le départ du joueur de l’EST cet hiver ne sera pas du tout facile, même si le natif d’Annaba et le club sont sur la même longueur d’onde puisque les deux parties sont d’accord pour mettre un terme au contrat de leur collaboration, sauf qu’ils ne sont pas encore d’accord sur la manière donnant lieu au divorce.
Selon nos informations, Chetti veut une destination européenne pour s’épanouir davantage. À ce propos, on laisse entendre qu’il a reçu une offre du club français de Montpellier, alors que son l’EST veut plutôt le céder pour un club du Golfe pour gagner plus d’argent, d’autant plus qu’il y a un grand intérêt pour lui à l’image de la part de formations saoudiennes, tels Al-Hilal et Al-Nasr, ainsi que d’Al-Ain, aux Emirats arabes unies.
Tous ces clubs savent très bien qu’ils sont capables de débourser des sommes élevées pour recruter n’importe quel joueur qu’ils veulent.
Autre avantage pour les clubs du Golfe : Ces derniers sont prêts à attendre le joueur jusqu’à la fin de son aventure avec la sélection algérienne en Coupe d’Afrique des nations, puisque Chetti a de fortes chances de faire partie de l’effectif algérien lors du rendez-vous camerounais qui débutera le 9 juin prochain.
Ce n’est pas le cas pour les clubs européens qui se rétractent généralement quand il s’agit pour eux de conclure une transaction visant un joueur concerné par la CAN.