Ce n’est un secret pour personne. La JS Kabylie est en train, depuis quelques années, de battre un triste record en matière de valse d’entraineurs. Rien que pour l’exercice actuel, le club phare de la Kabylie en est à son troisième coach.
Il y avait tout d’abord le Belge, José Riga, qui n’a finalement tenu sa place que l’espace de trois journées de championnat avant de céder sa place à Abdelkader Amrani. Ce dernier n’était pas plus chanceux que son prédécesseur, étant donné que sous sa houlette, les Canaris n’ont pas provoqué le déclic souhaité en championnat poursuivant leur descente aux enfers.
Du coup, la direction de la JSK a décidé d’opérer un nouveau changement aux commandes techniques en faisant appel au technicien franco-algérien, Miloud Hamdi.
Ce dernier a d’ailleurs eu récemment le droit de diriger sa nouvelle formation de la main courante. Cela n’a pu avoir lieu qu’après que la direction kabyle s’est acquittée d’une amende de l’ordre de 150 millions de centimes.
En effet, dans les dispositions réglementaires relatives aux compétitions de football professionnel (Ligue 1) pour la saison en cours, la FAF n’a pas prévu cette année une limitation du nombre de licences d’entraîneur principal pour les clubs.
Une équipe peut changer en effet d’entraîneur autant de fois qu’elle le désire, contrairement aux exercices précédents où le nombre était limité à deux licences par saison, afin de mettre fin à la valse des techniciens et à l’instabilité chronique au niveau des staffs techniques.
Devant la pression des clubs, la FAF a cédé mais a trouvé la parade pour au moins “rentabiliser” cette instabilité. L’article 25 alinéa 9 dans les dispositions réglementaires relatives aux compétitions de football professionnel prévoit qu’“à partir de la troisième licence pour l’entraîneur principal, le club ou l’entraîneur doit s’acquitter d’une pénalité de 150 millions de centimes pour chaque licence ».
Une nouvelle disposition réglementaire qui a arrangé les affaires des dirigeants des Canaris d’autant plus que ces derniers restent fidèles à la ligne de conduite de l’ancien bureau directeur du club, à sa tête Cherif Mellal, qui s’est adjugé, pendant son passage à la tête de la JSK, la réputation du président ‘’bouffeur’’ des entraîneurs, tellement que la valse des techniciens au sein de son club a battu des records sous son règne.