Nombreux étaient ceux qui ont milité à la JSK pour le départ de l’emblématique président de ce glorieux club, lui imputant la responsabilité des échecs à répétition des canaris lors des dernières années. On pensait alors que le départ de Hannachi, qui a été effectif il y a de cela plus de trois mois, allait permettre au club phare de la Kabylie de se remettre sur les rails, d’autant que les opposants de Hannachi avaient promis monts et merveilles aux fans.
Néanmoins, rien de cela n’est fait jusque-là, malgré l’arrivée d’une deuxième équipe dirigeante qui a succédé à celle que présidait Hamid Sadmi, contraint de jeter l’éponge quelques semaines seulement après avoir hérité du pouvoir. Il faut dire que même avec le nouveau directoire, composé de Madjène, Zouaoui et Aït Djoudi, les choses vont de mal en pis.
La preuve, les joueurs de la JSK ont failli faire grève au milieu de la semaine passée pour revendiquer leurs salaires impayés. C’est dire, que rien n’a changé dans la maison kabyle depuis le départ de Hannachi. Une situation qui discrédite tout simplement les opposant du président légendaire des Kabyles.
En tout cas, Aït-Djoudi, qui faisait partie de cette frange d’enfants de la JSK qui ont tout fait pour destituer Hannachi, est le premier à se rendre compte de l’échec de l’opposition à gérer les affaires du club, maintenant qu’elle a atteint son objectif d’écarter l’ancien boss.
Aït Djoudi n’est d’ailleurs pas allé avec le dos de la cuillère pour demander au président du directoire, ainsi qu’à son adjoint de mettre la main à la poche ou de ramener l’argent ; le plus tôt serait le mieux, selon Aït-Djoudi.
En secouant le cocotier, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale olympique a voulu tirer la sonnette d’alarme, lui qui a, depuis son installation aux commandes techniques du club, tout le temps calmé les ardeurs de ses joueurs, leur promettant à chaque fois de les régulariser dans les plus brefs délais. à l’adresse des deux autres membres du directoire, Aït Djoudi a même prévenu que l’on ne devrait pas attendre les subventions du MJS, du wali et les droits TV…, pour régler les problèmes du club.
Aït-Djoudi a même expliqué à ses interlocuteurs que dans de périodes pareilles les dirigeants doivent se débrouiller pour ramener l’argent. Au train où vont les choses, le salut de la JSK, le club le plus titré en Algérie, passe par confier ses affaires à une entreprise publique, maintenant que ses enfants ont échoué à redresser la situation. Dans les milieux de cette formation, on annonce d’ailleurs des négociations avancées avec Cosider pour racheter la majorité des actions de la société sportive de la JSK. Info ou intox ?