Le large public de la JS Kabylie a dû pousser un ouf de soulagement au coup de sifflet final des dernières rencontres du long et harassant championnat de Ligue 1 au titre de l’exercice 2022-2023 clôturé samedi soir.
En effet, cette saison restera parmi les plus sombres de l’histoire de la JSK depuis son accession en Ligue 1 en 1996. Il y a cinq années déjà, les Canaris du Djurdjura ont été confrontés au même scénario où ils n’ont assuré leur maintien en Ligue 1 que durant les dernières journées de la saison.
L’heure au sein de ce club est au bilan pour tirer les enseignements nécessaires dans l’espoir de ne plus revivre le même cauchemare à l’avenir, surtout après que le club a été repris par l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis, un acquis de taille devant contribuer au retour de la JSK au-devant des scènes nationale et africaine, étant donné qu’il s’agit du club algérien le plus titré en Afrique.
Pour d’aucuns, tout a commencé avec le recrutement raté des joueurs lors du mercato estival. Selon ces avis, le désormais ex-président du club, Yazid Yarichène avait engagé des joueurs non compétitifs à l’image de Lyès Benyoucef, Redouane Zerdoum, Zakaria Sanogo, Sabri Cheraïtia et d’autres qui n’ont rien démontré tels que Rayan Senhadji qui a quitté l’équipe après la phase aller, Yacine Salhi et Kaïs Nasri.
Cela a été conjugué à une instabilité chronique au niveau de la barre technique. Ayant recruté José Riga en début de saison qui a succédé au Tunisien Ammar Souayah, le Belge a plié ses bagages après seulement trois journées de championnat. Pour lui succéder, les dirigeants ont fait appel à l’ancien entraîneur de l’USMA et du CSC, Miloud Hamdi.
Malgré un bon parcours en Ligue des champions où il a réussi à atteindre les quarts de finale, le coach franco-algérien n’a pas réalisé de bons résultats en championnat et a quitté la coupe d’Algérie au 2e tour.
Du coup, il a été remercié et remplacé par Youcef Bouzidi qui a accepté la mission ‘’suicidaire’’.
Son arrivée à la tête du staff technique, le changement de direction et le retour des supporters dans les gradins étaient derrière le retour en force de la JSK qui n’a pas perdu le moindre match en championnat sous la houlette d’Youcef Bouzidi (excepté celui de la dernière journée face au CRB, un match de simple formalité) et qui a réussi à mettre fin au cauchemar de la relégation et se maintenir en Ligue 1.
Aussi, la JSK est l’une des équipes qui a payé les frais des erreurs des arbitres durant la phase aller du championnat et au début de la phase retour. Plusieurs penaltys non sifflés pour l’équipe par les arbitres que ce soit à domicile ou à l’extérieur à l’image du match capital perdu en déplacement contre le PAC.
Face à l’ASO, le CSC et le HBCL, la JSK a été victime, estime-t-on dans les milieux du club où on a déjà tourné la page tout en espérant que leur club favori retrouve ses lettres de noblesse sous l’ère de Mobilis.