JS Kabylie : Quand le nerf de la guerre vient à manquer !

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JS Kabylie : Quand le nerf de la guerre vient à manquer !

Le club le plus titré en Algérie, en l’occurrence, la JS Kabylie, vit une crise inédite à tous les niveaux. L’arrivée d’une nouvelle direction, il y a quelques mois, conduite par Yazid Yarichène, n’a rien changé dans le sort du club qui continue de broyer du noir.

Il est vrai que la JSK connaît des tiraillements, des luttes intestines et une instabilité depuis plusieurs années, avec parfois des interférences de la rue qui n’arrangent rien, mais son problème premier, celui justement qui empêche la sérénité de revenir au sein du club, c’est celui du financement. C’est du moins, ce que s’accordent à dire tout le monde dans la famille kabyle.




Le nerf de la guerre manque à la JSK à cause du climat économique général de la région et du pays, et faute aussi à des règles du jeu faussées par l’Etat lui-même qui finance une poignée de clubs sans les autres.

Chérif Mellal a dirigé le club pendant trois ans et a fait de bons résultats sur le plan sportif (atteignant notamment la finale de la coupe de la CAF), mais il lui a été reproché à juste titre d’avoir échoué à trouver des sources pérennes de financement.

Sous son règne, les joueurs ont fait grève à plusieurs reprises, une première dans l’histoire du club. C’est le principal grief retenu pour le destituer et introniser Yazid Yarichène qui a promis de remédier à la situation.




Six mois après, le nouveau président se retrouve dans une situation similaire, peut-être pire que celle de son prédécesseur. La nouvelle équipe dirigeante a donné l’illusion d’avoir réglé les soucis financiers du club en faisant signer quelques joueurs « cotés », mais il s’avérera très vite qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.

Il est vrai, elle a hérité d’une situation difficile et la transition ne s’est pas faite dans les meilleures conditions. Yarichène et les autres actionnaires ont peut-être mis la main à la poche pour faire démarrer la machine, mais ils ne pouvaient pas le faire indéfiniment et supporter toutes les charges d’un club de l’envergure de la JSK.




Malgré les bons résultats enregistrés en championnat, les supporters ont compris que la situation n’est pas près de se régler en voyant leur équipe évoluer avec un maillot immaculé.

La JSK n’a aucun sponsor et ça aussi, c’est une première dans l’histoire du club. Et elle est appelée à disputer les titres à des équipes prises en charge totalement par des entreprises publiques comme Sonatrach, autant dire par l’argent public.

C’est là que réside le véritable problème de la JSK, se plaint-on encore dans le camp des Canaris, ajoutant qu’il est inconcevable que presque tous les grands clubs du pays soient mis à l’abri du besoin et pas le plus grand d’entre eux. Une injustice que les autorités sont appelées à réparer au plus vite.

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