Le Paradou AC confirme encore une fois qu’il reste un pourvoyeur de taille des talents algériens vers le vieux continent. Sa politique en la matière lui permet d’ailleurs chaque été de tirer beaucoup de dividendes sur le plan financier.
Tout cela est le fruit d’une politique de formation prônée par ses propriétaires, en l’occurrence, les frères Zetchi, depuis la création de l’académie de leur club en 2007. Pour l’actuel mercato estival, le PAC ne déroge pas à la règle, avec les transferts vers des clubs de première division belge de deux pépites évoluant tous les deux en milieu de terrain.
Le dernier en date n’est autre que l’international A’, Abdelkahar Kadri, qui s’est engagé avec le club belge de première division, Courtrai. «Le PAC annonce le départ de Kadri au club belge de Courtrai. En dépit d’un contact reçu de la part de la formation ukrainienne du Shakhtar Donetsk, la direction et le joueur ont opté pour l’option belge », a indiqué le PAC sans préciser toutefois la durée du contrat.
Selon plusieurs médias, Kadri (21 ans) aurait signé pour quatre saisons chez les Rouge et Blanc, contre un chèque de 1,5 million d’euros. Il devient le deuxième joueur du PAC durant l’intersaison à tenter une expérience professionnelle après le milieu de terrain Adem Zorgane, qui a rejoint l’autre club belge du Sporting Charleroi pour un contrat de quatre saisons.
Le KV Courtrai occupe le fauteuil de leader du championnat belge au terme de la 3e journée, en compagnie de l’Union St-Gilloise et Ostende, avec 6 points chacun. Selon la direction du PAC, cette dernière, en consultation avec le joueur concerné, a privilégié l’aspect sportif sur celui financier, affirmant que l’offre du club ukrainien était de loin meilleure.
La même source a fait savoir, en outre, que d’autres joueurs du club font l’objet également de contacts de la part de clubs européens, mais il n’y a rien de concret jusque-là.
Les clubs algériens, y compris les plus huppées d’entre eux , devraient méditer l’exemple du PAC pour atteindre un autofinancement à même de leur éviter de passer leur temps à quémander auprès des pouvoirs publics et des autorités locales.
