Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi a promis lundi à Alger de « défendre bec et ongle les intérêts de l’instance fédérale dans l’affaire qui l’oppose à l’ancien sélectionneur national, l’Espagnol Lucas Alcaraz », qui s’est plaint à la Fifa après son limogeage de la barre technique des « Verts », considérant que ce licenciement était abusif.
« Nous accordons à cette affaire toute l’attention qu’elle mérite et je peux vous assurer que nous défendrons bec et ongle les intérêts de la FAF dans cette affaire » a assuré l’ancien président du Paradou AC, lors d’une conférence de presse, juste après l’assemblée générale ordinaire de l’instance, tenue lundi à Sidi-Moussa.
Alcaraz (52 ans) a été démis de ses fonction fin octobre 2017, a quelques jours du match Algérie-Nigéria, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie et ayant vu les Verts se neutraliser avec les Super Eagles (1-1) (victoire 3-0 sur tapis vert) à Constantine.
L’ancien entraîneur de Cordoue et de Grenade a cependant considéré que ce « limogeage était arbitraire », car la sélection algérienne de football était « déjà éliminée » de la course au Mondial-2018, et bien avant qu’il ne prenne ses fonctions. D’où son recours à la Fifa, pour faire valoir ses droits.
Le verdict dans cette affaire n’a pas encore été rendu de manière officielle, mais certains analystes ont déjà anticipé l’obtention d’un gain de cause par l’Espagnol. Ce qui serait préjudiciable pour la FAF, car elle devrait alors lui octroyer l’intégralité de ses indemnités.
Zetchi a cependant refusé de suivre le même chemin, en anticipant le gain de cause d’Alcaraz, préférant « réserver » sa réaction pour « après le verdict » et qu’il espère favorable à la FAF.