La justice française a rendu, jeudi passé, son verdict définitif dans l’affaire de l’international algérien et du club qatari Al-Sadd, Youcef Atal, à la suite d’une ancienne publication dans laquelle il exprimait, en tant qu’homme libre et digne, sa solidarité avec ses frères palestiniens, condamnant l’agression israélienne contre la bande de Gaza.
Le journal français Le Parisien a rapporté que la justice a de nouveau condamné Atal en appel, le sanctionnant de huit mois de prison avec sursis, en plus d’une amende de 45.000 euros.
Selon la même source, la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans le sud de la France, a confirmé le jugement prononcé précédemment par le tribunal de première instance de Nice en janvier 2024.
Une autre décision a été rendue pour l’occasion, le condamnant à verser 15.000 euros en guise de dommages et intérêts aux parties civiles.
Ce qui choque profondément, c’est que la justice française s’est empressée de punir Atal simplement parce qu’il a exprimé sa solidarité avec le peuple palestinien sans défense, qui subit les pires formes de violence et de destruction.
Pendant ce temps, cette même justice ferme complètement les yeux sur les massacres et les déplacements que ce peuple endure depuis plus de quinze mois, sans même émettre la moindre condamnation, ne serait-ce qu’au nom de l’humanité, contre l’agression brutale dont les Palestiniens sont victimes.
Quelle est donc cette justice qui s’agite face à une simple publication solidaire d’un footballeur, mais qui reste impassible face à un peuple exterminé ? Quelle est cette justice qui ignore les crimes contre l’humanité tout en poursuivant les voix libres ? Sans parler du racisme grandissant sur le sol français, dont le dernier épisode est l’assassinat d’un homme musulman en pleine prière, par un terroriste français — un acte que les médias français tentent de dissocier de la société en insistant sur les origines bosniaques de l’auteur pour en dédouaner la France.
Cet incident ne met pas seulement en lumière le deux poids, deux mesures de la justice française, il dévoile aussi le mensonge des slogans brandis au nom de la « liberté » et des « droits de l’homme », lorsque la liberté devient sélective et les droits de l’homme réservés à certains.
La solidarité avec les opprimés n’est pas un crime, mais un devoir moral. Et celui qui est condamné pour cela est un symbole de dignité, non un accusé.