Le président du comité olympique italien, Giovanni Malago a enfoncé les responsables de la Ligue internationale de boxe (IBA) après leurs manœuvres contre la boxeuse algérienne Imen Khelif, faisant de graves révélations au sujet du combat qu’elle avait remportée haut la main au premier tour des JO de Paris face à l’Italienne Angela Carini.
‘’J’ai reçu de la plus haute autorité médicale du CIO le document sur la régularité de la participation d’Imane Khelif au tournoi olympique féminin. Le reste, ce sont des ragots qui ont submergé Angela. Je ne porte aucune accusation, mais je ne suis pas du tout surpris que la question soit devenue politique. Tout est maintenant instrumentalisé par la politique, qu’elle soit de gauche ou de droite’’, dira-t-il d’emblée.
Et de poursuivre : ‘’Angela m’a montré la pression qu’elle avait subie dans les jours précédant la réunion avec l’IBA et je lui ai dit de ne pas y prêter trop d’attention et de penser simplement à continuer le combat’’.
Dans le même sillage, le secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA) et chef de la délégation sportive algérienne pour les Jeux Olympiques (JO) Paris 2024, Kheireddine Barbari, a estimé que « La nouvelle Algérie est devenue agaçante et dérangeante pour beaucoup », avant de préciser qu’« Il y a des ennemis de la nouvelle Algérie, que nous avons remarqués ici aux Jeux Olympiques de Paris, des campagnes et des lobbys travaillant contre l’Algérie », faisant allusion à la campagne dont fait l’objet Imane Khelif.
Barbari a également affirmé que l’Algérie est prête à contrecarrer ces misérables tentatives de ses ennemis : «Nous veillons et suivons tout, et nous nous attendions à ce genre de réactions avant de nous rendre à Paris. Nous avons tout préparé, même l’arsenal juridique, afin de préserver les droits de notre pays».
Pour rappel, la Fédération algérienne de boxe a annoncé son retrait définitif de l’IBA, une instance désormais non reconnue par le Comité olympique international, la plus haute instance sportive du monde.
