Le problème des pelouses naturelles dans nos stades perdure : A quand des solutions radicales ?

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Le problème des pelouses naturelles dans nos stades perdure : A quand des solutions radicales ?

Chaque année, des directeurs de stades sont licenciés à cause de la détérioration des pelouses de leurs équipements respectifs, mais le problème reste le même, surtout en été, car la nature de l’herbe ou des graines ne résiste pas aux températures élevées.

Au lieu de mener une étude pour connaître l’origine de la ‘’maladie’’ et trouver des solutions radicales à ce pertinent problème, le ministère de tutelle s’empresse de montrer ses muscles et d’user de son pouvoir pour mettre fin au directeur de tel ou tel stade afin d’absorber la colère de l’opinion sportive.

Le problème de l’herbe en Algérie ne date pas d’aujourd’hui, mais il perdure depuis le début des années 90, lorsque l’on a marginalisé les compétences et pour la remplacer par la médiocrité dans tous les domaines sous le couvert de la décennie noire.

Lors des années 70 jusqu’à la fin des années 80, où il y avait une volonté politique de valoriser le sport, plusieurs stades ont été construits pour se mettre au diapason des progrès réalisés dans le pays à cette époque-là. Cela avait permis à l’équipe nationale de faire le tour des stades algériens, de l’Est à l’Ouest pour accueillir ses adversaires dans des conditions idéales.

À ce propos, les Verts avaient eu l’occasion de se produire à Annaba, Constantine, Bejaia, Mascara, Mostaganem, Relizane, Tlemcen et autres car toutes les pelouses étaient belles, même les terrains qui étaient en gazon artificiel ont été transformés en gazon naturel comme le 5-Juillet, Bel Abbès, Zabana et Hamlaoui.

Quelles sont les solutions à prendre pour remédier à la situation actuelle de la majorité de nos stades, dont les pelouses se détériorent périodiquement, notamment lors des saisons estivales ? À la lumière de nos mauvaises expériences d’ensemencement de gazon suivant les méthodes traditionnelles depuis plus de 30 ans, il est désormais devenu nécessaire de passer aux plans (B) et (C).

L’ensemencement sur le terrain est obsolète et a confirmé son échec dans plus d’un stade en raison du mauvais entretien et du manque de spécialistes du plus haut niveau. Il existe, selon les spécialistes, désormais deux solutions : soit recourir au gazon hybride, qui consiste à planter du gazon naturel sur du gazon artificiel après avoir placé une couche de sable entre eux, comme c’est le cas au stade d’Annaba, à condition qu’une solution soit trouvée au jaunissement du gazon pendant l’été.

L’autre option consiste à Ou copier le modèle européen, en réalisant des contrats avec des entreprises spécialisées dans le gazon naturel, puis à le préparer et à le placer directement sur le terrain (plaquage et déplaquage), car le gazon est affecté par l’environnement qui l’entoure lorsqu’il est planté directement sur le terrain (tout dépendant de la qualité des graines, de la qualité du sol, de l’acidité de l’eau, de la durée de l’irrigation, des conditions climatiques, etc.)

Des entreprises spécialisées fournissent les semences et l’environnement approprié, à l’instar de l’entreprise « Novogreen » avec laquelle le Real Madrid a signé un contrat. Ce processus coûte à la direction du Real Madrid environ 150.000 euros par an et comprend le prix du gazon, le transport, la pose et l’entretien.

Même si cela coûte cher financièrement (environ 3 milliards de centimes), cela nous débarrassera complètement d’un problème dont nous souffrons depuis de nombreuses décennies, d’autant plus que la qualité de l’herbe est excellente et n’est pas rapidement affectée par un quelconque manque d’entretien.

Mieux, même s’il y a nécessité de changer de terrain, il suffit de fermer le stade pour une durée maximale de deux semaines, et non de 6 mois comme c’est le cas actuellement au niveau de tous les stades algériens dotés en gazon naturel.

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