Le sans faute des qualifications de la CAN traduit-il le véritable potentiel des Verts ?

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Le sans faute des qualifications de la CAN traduit-il le véritable potentiel des Verts ?

À présent que la sélection algérienne a réussi à valider, sans peine, son billet pour la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations, prévue fin décembre 2025 au Maroc, les avis sont partagés au sujet de l’évolution des Verts sous l’ère de leur nouvel entraîneur Vladimir Petkovic.

Ce dernier, qui avait remplacé Djamel Belmadi en mars dernier, a hérité d’un groupe impacté moralement par l’élimination prématurée dans la CAN-2024, tenue en janvier dernier en Côte d’Ivoire.

Ce fut difficile pour l’ancien sélectionneur de la Suisse de remettre la machine sur les rails, surtout que l’équipe nationale venait, pour la deuxième fois de suite, de quitter la messe footballistique continentale dès le premier tour.

Pour son dernier match des qualifications, la sélection algérienne a réussi un festival de but contre le Libéria en l’emportant sur un score sans appel de 5-1. Mais cela n’était pas suffisant pour convaincre tout le monde, puisque certains préfèrent reporter tout jugement sur le réel potentiel des Verts jusqu’à ce qu’ils croisent le fer avec des adversaires de valeur.

Si l’on exclut le dernier quart d’heure, qui a vu un renversement total de la performance des Fennecs grâce à l’apport des remplaçants, notamment le duo du flanc droit Farsi et Amoura, ainsi que Himad Abdelli, l’équipe nationale n’a pas convaincu pendant la majeure partie du match contre le Libéria.

Et bien qu’il s’agissait d’un adversaire très modeste, il a commencé la partie avec confiance et a joué avec une grande liberté, surtout dans la première moitié de la première mi-temps. Mieux, il était sur le point de marquer un deuxième but à la 68e minute. Heureusement, Gouiri était malin sur le but de l’égalisation et celui qui a donné l’avantage aux Fennecs, permettant à une équipe qui jouait mal de revenir au bon moment.

L’équipe nationale, surtout en première mi-temps, a joué avec précipitation, incarnée par l’image de Bounedjah perturbé devant le but, des ballons aléatoires, de nombreuses erreurs techniques et une difficulté à contrôler l’entrejeu, malgré les efforts déployés par Kendouci pour orienter le jeu vers l’avant.

Les Verts enchaînent leur septième match sans défaite, dont 6 victoires, ce qui laisse penser que l’équipe dirigée par Petkovic est sur la bonne voie en se référant à ses résultats, mais attention ! Notre équipe n’a pas encore été testée face à un concurrent africain fort afin de mesurer nos capacités défensivement et offensivement. Nous avons aussi toujours commencé lentement et prudemment les rencontres pour ensuite commencer à courir après le résultat avant de bien terminer les matchs, ce qui pose des interrogations.

Le problème vient-il du onze de départ ? Pourquoi Petkovic lit-il toujours bien le jeu et corrige-t-il tout en seconde période, et n’a-t-il pas la responsabilité des choix de la première mi-temps ?

Il est difficile de juger les « Verts » lors de ces matchs des éliminatoires, notamment le dernier face au Libéria, un rendez-vous à le coach national aurait pu profiter pour tester de nouvelles alternatives, en alignant des joueurs comme Abdelli, Chiakha, mais aussi Pfizer (qui n’a pas été convoqué), au lieu de titulariser des joueurs dont tout le monde connaît le potentiel, comme Tougaï, Mahrez, Mandi et Bounedjah, car cela ne sert à rien.

Le sélectionneur national, loin du résultat qui peut le tromper, doit faire abstention de ses sentiments en optant pour les joueurs les plus en forme, car les choses risquent de se présenter autrement face à des adversaires de gros calibres.

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