La dernière sortie de la sélection algérienne de l’année 2022, amicale soit-elle, a été comme sa première de la même année, soit un échec total qui confirme, on ne peut mieux, que les Verts sont en net recul.
On peut même dire que l’équipe nationale est en chute libre, au regard de la deuxième copie terne rendue en l’espace de quatre jours, cette fois-ci, à Malmö contre la sélection locale de la Suède.
Dans ce match, le premier contre une sélection européenne sous l’ère Djamel Belmadi, nous n’avions ni identité de jeu ni les solutions individuelles pour y remédier… Il faut des changements significatifs dans l’effectif et dans les options tactiques, voire stratégiques sinon c’est la bérézina assurée en Côte d’Ivoire qui abrite, en début de l’année 2024, la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations.
En effet, trois jours après le nul concédé à Oran face au Mali (1-1), la sélection algérienne s’est inclinée face à son homologue suédoise en match amical disputé samedi soir à Malmö (0-2).
Les Verts concèdent ainsi leur première défaite depuis six matchs, toutes compétitions confondues. Une expulsion stupide de Ramy Bensebaïni à la 34e minute, un penalty concédé dans le temps additionnel, et une bourde monumentale de Touba sur le 2e but suédois juste après la pause.
Le match de la bande Belmadi en Scandinavie s’est résumé à ces trois faits de jeu qui lui ont coûté une défaite des plus logiques.
Pourtant, le coach des Fennecs a aligné d’emblée son onze préférentiel. Mais sous un froid glacial, les coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez sont passés complètement à côté de leur sujet.
L’expulsion du revenant Ramy Bensebaïni pour cumul de cartons après un vilain coup de coude sur un adversaire, a encore rendu plus difficile la tâche des champions d’Afrique 2019 qui vont encaisser un but dans les derniers instants de la première période.
Touba, d’habitude très serein en défense, a commis une faute sur Emil Forsberg qui s’est chargé de transformer la sentence en prenant à contre-pied l’irréprochable Raïs M’Bolhi (45e+3).
Comme ci cela ne suffisait pas, le même Touba va, juste après la pause, se manquer complètement devant Viktor Gyökeres qui s’est fait un malin servir de servir Viktor Claesson pour le but du break (47e).
Le seul mérite de la bande à Belmadi dans ce match ? C’est de n’avoir pas sombré lors de la suite de la rencontre, même si dans les dernières minutes, Bentaleb a dû s’arracher pour éviter une défaite humiliante aux siens. Djamel Belmadi doit revoir encore une fois sa copie s’il veut vraiment lui insuffler un nouveau souffle.