Les regards seront braqués aujourd’hui vers la LFP dont le bureau exécutif tiendra une réunion sois haute tension vu tout ce qui s’est passé ces derniers temps entre les membres dudit bureau et leur président, Abdelkrim Medouar.
Ce dernier, se trouvant au creux de la vague, tentera de désamorcer la bombe, exactement comme ce fut le cas lors de la précédente saison, quand il avait vécu une situation presque semblable, avant que les deux parties ne décident d’enterrer la hache de guerre.
Mais ce scénario a peu de chances de se produire, puisque Medouar a perdu la confiance de ses pairs, à leur tête Djamel Messaoudene, son désormais ex-vice président et qui vient de déclarer la guerre au successeur de Mahfoud Kerbadj.
Cette attitude vient du reste de faire sortir Medouar de son mutisme. Le président de la Ligue a regretté le comportement de certains qui ne se sont pas contentés de rester dans le domaine de la critique.
«Il y a eu trop de polémique et des attitudes négatives de façon gratuite. Je ne me suis jamais dérobé des mes responsabilités, mais certains n’ont pas hésité à pousser le bouchon très loin.
J’accepte la critique, mais s’attaquer à ma personne c’est indigne. Je me concentre à faire le plus convenablement ma mission et au football sans voir X ou Y. Mais là s’attaquer à moi et à ma famille via les réseaux sociaux ou encore les plateaux de télévision, ça devient pathétique.
Le membre du Bureau de Ligue, qui n’a pas cessé de parler de moi, est démissionnaire de son poste de vice-président de la LFP depuis le 14 avril dernier. Il n’a pas assisté aux réunions et j’ai en ma possession les procès-verbaux pour attester de ce que je dis.
Ce n’est pas normal de s’attaquer à moi de cette manière. Il faut simplement se faire montrer à travers la presse», a indiqué l’ancien président de l’ASO Chlef.
Il s’est aussi défendu concernant la gestion de la LFP : «Nous travaillons dans la transparence et je ne sais pas pourquoi on parle de prise de décision unilatérale. Il y a des échanges et chaque membre du Bureau exécutif possède une mission qui lui est allouée. Certes, il y a des divergences d’idées, mais cela est tout à fait normal.
Les membres du Bureau de Ligue n’ont pas le droit de retirer leur confiance.
Ce n’est pas dans leurs prérogatives. Il n’y a que les 2/3 de l’AG où le président qui peuvent provoquer une assemblée générale extraordinaire».