Dix des seize formations de la Ligue 1 ont choisi de recourir à des entraîneurs locaux en vue de la saison 2024-2025, dont le coup d’envoi sera donné jeudi, alors que la tendance du technicien étranger est légèrement en hausse, par apport à la précédente saison.
Le nombre des coaches algériens est légèrement en baisse par rapport à la saison dernière, quand ils étaient douze sur le banc de touche. En revanche, la présence des techniciens étrangers est en hausse, puisque quatre Tunisiens et deux Français vont démarrer le nouvel exercice.
Le MC Alger, champion d’Algérie en titre, a décidé de reconduire le Français Amir Beaumelle, qui a réussi à mener le « Doyen » au 8e titre de son histoire, après 14 ans de disette. La direction du Mouloudia, présidée par Mohamed Hakim Hadj Redjem, a prolongé le contrat de l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire jusqu’en 2026, avec l’objectif de conserver la couronne et d’aller le plus loin possible en Ligue des champions.
Le CR Belouizdad, vice-champion d’Algérie et détenteur de la Coupe d’Algérie, a de nouveau opté pour la piste étrangère, en engageant les services du Français Corentin Martins, en remplacement du Brésilien Marcos Paqueta.
Martins (55 ans), ancien international français (14 capes/ 1 but), connaît assez bien le championnat national, pour avoir dirigé la saison dernière le Paradou AC, qu’il avait quitté avant la fin de la saison. L’ES Sétif, qui a souvent opté pour la piste étrangère, a fait appel à un enfant de la maison : Réda Bendriss, comme ce fut le cas en début de l’exercice dernier avec Kheïreddine Madoui, ce dernier a atterri du côté de Constantine, pour diriger le CSC, qui jouera cette saison sur les trois fronts : Championnat-Coupe d’Algérie et Coupe de la Confédération africaine.
Bendriss s’est fait un nom lors des deux dernières saisons, en réalisant deux accessions de suite, d’abord sur le banc de l’US Souf (2022-2023), puis avec l’ES Mostaganem (2023-2024).
Benchikha de retour au pays, Chérif El-Ouezzani claque déjà la porte
A l’instar de l’Entente, le MC Oran, qui a souffert le martyr pour éviter la relégation la saison écoulée, a reconduit la piste locale en renouvelant sa confiance à Youcef Bouzidi, un gage de stabilité, d’autant qu’un recrutement, jugé de qualité par les observateurs, a été réalisé par la direction pour jouer les premiers rôles.
Fidèle à sa réputation, le Paradou AC s’est attaché les services d’un coach étranger, à savoir le Tunisien Radhi Jaïdi, une année après avoir reconduit le Portugais Francisco Alexandre Chalo, en vue de la saison 2023-2024.
L’USM Alger, l’autre représentant algérien en Coupe de la Confédération, sera dirigé par le Tunisien Nabil Maâloul, qui aura à sa disposition un effectif de qualité, puisque le club algérois a réalisé un recrutement jugé exceptionnel, dans le but de reconquérir un titre national qui fuit le club de Soustara depuis 2019.
Du côté de la Djurdjura, la JS Kabylie a opté pour l’ancien sélectionneur national Abdelhak Benchikha, qui signe son retour au pays après une courte expérience sur le banc de Simba SC (Tanzanie). Les deux nouveaux promus, en l’occurrence l’Olympique Akbou et l’ES Mostaganem seront drivés, respectivement, par le Tunisien Moez Boukkaz et Chérif Hadjar, tandis que l’ASO Chlef a jeté son dévolu sur l’enfant du club Samir Zaoui, dont il s’agit du troisième passage sur le banc de la formation de « Chéliff » après 2018-2020 et 2021-2022. L’ancien défenseur international avait dirigé la saison dernière le SKAF Khemis-Meliana (Ligue 2).
Par contre, l’ancien international algérien Si Tahar Chérif El-Ouezzani, arrivé cet été à la JS Saoura, est devenu le premier coach à quitter ses fonctions avant même le début du championnat, sonnant le début de la traditionnelle valse des entraîneurs, devenue monnaie courante depuis plusieurs saisons.
Autour de tout ce mouvement, quatre clubs ont opté pour la stabilité et décidé de reconduire leurs entraîneurs respectifs, à savoir le MCA (Amir Beaumelle), le MCO (Youcef Bouzidi), le NC Magra (Lyamine Bougherara), et l’US Biskra (Mounir Zeghdoud), alors qu’à l’entame de la saison dernière ils étaient six à être conservés.
Au total, ils sont quatre Tunisiens et deux Français à exercer leur métier dans le championnat algérien pour ce début de la saison 2024-2025. Ce nombre pourrait connaître des changements (baisse ou hausse) au fil des journées dans un tournoi connu pour sa valse des entraîneurs.
Mouvements des entraîneurs de la Ligue 1 pour la saison 2024-2025 : MC Alger : Amir Beaumelle (France/ maintenu) CR Belouizdad : Corentin Martins (France/ nouveau) MC Oran : Youcef Bouzidi (maintenu) NC Magra : Lyamine Bougherara (maintenu) US Biskra : Mounir Zeghdoud (maintenu) CS Constantine : Kheïreddine Madoui (nouveau) USM Alger : Nabil Maâloul (nouveau) ES Sétif : Réda Bendriss (nouveau) Paradou AC : Radhi Jaïdi (nouveau) JS Kabylie : Abdelhak Benchikha (nouveau) ASO Chlef : Samir Zaoui (nouveau) JS Saoura : Si Tahar Chérif El-Ouezzani (nouveau/ déjà parti) USM Khenchela : Hatem El-Missaoui (Tunisie/ nouveau) MC El-Bayadh : Fouad Bouali (nouveau) ES Mostaganem : Chérif Hadjar (nouveau) Olympique Akbou : Moez Bouakaz (Tunisie/ nouveau).