Ligue 1 : Belmadi surpris par « le bon niveau des rencontres »

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L’entraîneur national, Djamel Belmadi, s’est dit surpris par le niveau «très acceptable» qu’il a noté à travers les quelques matchs de championnat de ligue 1 qu’il a suivis dernièrement, ce qui pourrait constituer une motivation supplémentaire pour les joueurs locaux afin d’espérer gagner sa confiance à l’avenir.

«Franchement, je suis agréablement surpris par le niveau des rencontres que j’ai pu, suivre de près dans les stades algériens. En dépit du fait que les joueurs soient restés près d’une année sans compétition, et en dépit aussi du fait qu’ils jouent trois matchs en une semaine, ils parviennent à rendre de belles copies», a déclaré le coach national, invité de la télévision publique lundi soir.




À ce propos, le coach national a rassuré qu’il était en train de suivre tous les joueurs algériens quel que soit le championnat où ils évoluent. Il a même informé avoir chargé deux membres de son staff technique, à savoir, Bougherra et Merouani, de suivre les rencontres de notre championnat.

«La Zambie un bon test avant d’affronter le Burkina Faso»
C’est le cas de le dire aussi pour les différents championnats arabes ou européens où évoluent plusieurs joueurs algériens et que Belmadi suit aussi de très près pour dénicher les meilleurs éléments capables de renforcer les rangs des Verts.




Néanmoins, le coach a préféré laissé le public algérien sur sa faim concernant les joueurs ayant tapé dans ses yeux et qui sont pressentis pour rejoindre les Fennecs dès leur prochain stage en mars.

Évoquant ce stage qui sera marqué par le déroulement de deux rencontres officielles contre la Zambie en déplacement et le Botswana à Blida, dans le cadre des deux dernières journées des éliminatoires de la CAN, le driver national dit accorder une importance particulière à ces deux empoignades, en dépit du fait que son équipe est déjà qualifiée pour le rendez-vous continental.




«Pour moi, ce sont deux matchs qui revêtent une extrême importance. Je pense notamment à notre déplacement en Zambie où on aura à affronter une équipe toujours en course dans les éliminatoires de la CAN. Ce sera un très bon test pour nous en vue de notre match face au Burkina Faso, l’adversaire le plus sérieux de notre groupe dans les qualifications à la coupe du monde qui débuteront en juin prochain. Cela dit, le Mondial demeure notre principal objectif, d’où l’obligation de bien préparer ces éliminatoires», a-t-il encore insisté.

Concernant les défections de certains joueurs à cause de blessures et le manque de temps de jeu pour d’autres au sein de leurs clubs respectifs, Belmadi ne s’est nullement montré inquiet à ce sujet.




«Évidemment, j’aime bien que tous mes joueurs soient compétitifs, mais en tant que sélectionneur, je dois trouver des solutions pour toute éventuelle défection. Je suis d’ailleurs payé pour cela», a-t-il indiqué.

«Voter sur les programmes pas sur les personnes»
Invité à commenter la situation difficile que traverse le capitaine des Verts, Riyad Mahrez, au sein de son club anglais, Manchester City, Belmadi a reconnu que l’ailier algérien est quelqu’un qui aime très souvent jouer, alors que ce n’est pas le cas pour lui actuellement au sein de son club.




Et d’ajouter : «Mahrez est un élément très important dans mon échiquier. Maintenant, concernant son avenir, c’est à lui seul de décider de rester ou non à Manchester City. Je suis son entraineur en sélection pas son manager».

Questionné sur les prochaines élections de la FAF qui approchent à grands pas, Belmadi a été tout simplement catégorique : «En principe, un entraîneur n’a pas à parler de tout ça. Mais comme chez nous on mixe tout, je me vois dans l’obligation de répondre à ça une fois pour toutes», a répondu d’emblée l’ancien attaquant de l’O Marseille et de Manchester City qui a apporté « subtilement » son soutien à Zetchi qui traverse une mauvaise passe depuis le rejet de sa candidature au Conseil de la FIFA.




«Tout ce que je peux dire à ce sujet et je veux que ça soit clair, c’est que le travail qui a été fait en équipe nationale, je ne l’ai pas fait seul. Il y a avant tout des joueurs, un staff technique et médical et également une administration autour de nous. Sans une administration, on ne peut rien faire.

Donc on pousse tous dans la même direction. Et puis, le plus important est de choisir le programme qui contribue à la progression du football algérien, pas les personnes. On a déjà vu certains passer dans les commandes de la FAF sans rien faire», a-t-il déclaré.

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