Ligue 1 : Le triste record du RC Relizane

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Ligue 1 : Le triste record du RC Relizane

Avant une seule journée de la fin du championnat de Ligue 1, le RC Relizane qui a déjà posé ses deux pieds en Ligue 2 depuis un bon bout de temps, est en train de réaliser un triste record en encaissant pas moins de 83 buts.

La formation de l’Ouest du pays ferme la marche au classement des meilleures défenses de l’élite, derrière un autre club de l’Ouest, à savoir le WA Tlemcen, avec 65 buts encaissés en 32 matchs.

Et si le RCR a concédé autant de buts, son attaque a sauvé quelque peu la face en marquant 30 buts en 33 matchs, même s’il s’agit d’un bilan en deçà des attentes, vu que la moyenne de buts inscrits n’a même pas atteint la banderille par rencontre.

Ce n’est pas tout, puisque le « Rapid » n’a gagné que 4 fois, contre 8 nuls et 21 défaites, des statistiques qui traduisent parfaitement la saison  »cauchemardesque » de cette formation qui a retrouvé la Ligue 1 à l’issue de l’exercice 2019-2020, profitant à l’époque du changement du système de compétition de la Ligue 1 en portant à 20, le nombre de clubs évoluant dans le premier palier.




Cette très faible moisson a logiquement envoyé les « Lions de Mena » en Ligue 2, payant cash les frais des interminables problèmes, et à tous les niveaux, qu’ils ont vécus depuis déjà deux saisons.

Et si lors de l’exercice passé l’équipe a réussi à s’en sortir, difficilement soit-il, ce ne fut pas le cas cette fois-ci, puisque le sort des Vert et Blanc a été scellé depuis pratiquement le début de la phase retour.

Une deuxième partie de saison qu’ils ont entamée par une défaite historique sur le terrain du MC Alger (8-2), un autre triste record qu’ils vont égaler, quelques semaines plus tard, en chutant à domicile face au CR Belouizdad (8-0), sacré champion d’Algérie pour la troisième saison de rang.




Dans l’entourage du RCR, on est naturellement très déçu du parcours de l’équipe dont les joueurs n’attendent que la fin du championnat pour aller monnayer leurs talents ailleurs, après avoir vécu le martyre tout au long de cet exercice.

Croulant sous le poids des dettes estimées à plus 200 millions de dinars, l’avenir du « Rapid », sans président et sans entraineur, s’annonce encore sous de mauvais auspices.

Le club risque de vivre le même scénario du voisin l’USM Bel Abbès qui vient de perdre sa place en Ligue 2 une saison seulement après avoir quitté l’élite.

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