L’IRB Ouargla a exprimé son vif mécontentement après la décision de la LNFA de programmer son match face à l’USM El Harrach à huis clos, sur une pelouse non homologuée. La direction du club refuse cette décision qu’elle juge injustifiée et envisage même un boycott.
Rien ne va entre l’IRB Ouargla et la Ligue nationale de football amateur (LNFA). En cause, la décision récente de cette dernière de domicilier la rencontre de la 27e journée de Ligue 2 entre l’IRBO et l’USM El Harrach au stade de Aïn El Beida, sans la présence de supporters.
Une décision que la direction du club saharien considère comme arbitraire et infondée, au point de menacer de ne pas disputer la rencontre.
Dans une correspondance adressée à la LNFA, la direction de l’IRB Ouargla a clairement exprimé son refus de jouer ce match dans les conditions imposées. Elle rappelle que son club ne fait l’objet d’aucune sanction disciplinaire justifiant une rencontre à huis clos.
Pour les responsables de l’IRBO, cette mesure nuit non seulement à l’équité sportive, mais aussi à la stabilité morale de l’équipe à l’approche du sprint final du championnat.
Plus grave encore, la direction du club met en avant l’inadéquation du stade choisi. Selon elle, le stade de Aïn El Beida, d’une capacité de 5 000 places, n’est pas homologué pour accueillir des matchs de Ligue 2.
Cette situation suscite des interrogations sur les critères adoptés par la LNFA pour fixer la domiciliation d’une rencontre aussi importante, et surtout sur la conformité des infrastructures aux normes exigées par la compétition.
Un bras de fer à venir avec la LNFA En décidant de programmer cette rencontre en l’absence du public et dans une enceinte contestée, la Ligue s’expose à une opposition ferme de la part du club local.
L’IRB Ouargla, qui lutte pour assurer son maintien en Ligue 2, considère cette décision comme une atteinte directe à ses chances sportives, en privant l’équipe de l’appui de ses supporters dans un match crucial.
Du côté de la LNFA, aucun communiqué officiel n’a encore été publié pour expliquer en détail les raisons de cette décision. L’instance pourrait évoquer des raisons de sécurité ou d’indisponibilité d’infrastructures, mais le silence prolongé ne fait qu’alimenter les tensions.
La menace de boycott devient ainsi un levier de pression dans un contexte déjà tendu entre certains clubs amateurs et la Ligue. En cette fin de saison, où chaque point peut faire la différence, les enjeux sont considérables.
L’USM El Harrach, de son côté, suit avec attention l’évolution de la situation, dans l’attente d’une clarification définitive. Le spectre d’un forfait plane, ce qui aurait de lourdes conséquences sur le classement final.
La LNFA cédera-t-elle aux revendications de l’IRBO ou ira-t-elle au bras de fer ? Le sort du match dépend désormais d’une réponse officielle attendue dans les prochaines heures.