Officiellement, le marché des transferts hivernaux débutera demain. Mais tout indique qu’il n y aura pas beaucoup de mouvement dans ce registre, malgré le fait que les clubs eux même avaient demandé de revoir à la hausse le nombre des nouvelles recrues à l’occasion de ce mercato, en le portant à cinq au lieu de trois comme décidé auparavant.
Cependant, ces mêmes clubs qui ont insisté pour recruter plus peinent vraiment à passer à l’acte. Ils risquent dans le meilleur des cas de se contenter de trois nouvelles recrues au plus pour chacun d’entre eux. Et pour cause, la situation financière de la quasi-totalité des formations des deux premières ligues professionnelles laisse à désirer.
Ce n’est pas nouveau, dans la mesure où les problèmes financiers ont de tout temps persisté dans ces formations. Cela ne les a du reste pas empêchés de réserver des salaires faramineux à leurs joueurs, mais sans pour autant parvenir à honorer leurs engagements dans la plupart des cas.
Les choses ont pris d’ailleurs une tournure alarmante cette fois-ci, après que la CRL ait interdit à pas moins de 19 clubs des deux premiers paliers de recruter au cours de ce mercato en raison de leurs dettes envers des joueurs et ou entraineurs ayant saisi cette instance relevant de la FAF pour être rétablis dans leurs droits.
Du côté de la FAF, le son président Kheïreddine Zetchi a tenu à avertir les dirigeants des clubs, au cours de la précédente réunion qui a eu lieu dernièrement entre les deux parties, que sa structure ne fera désormais aucune concession dans ce dossier.
Les récentes directives de la FIFA à propos de l’obligation des clubs de s’acquitter de leurs dettes sont pour beaucoup dans cette nouvelle position de Zetchi. Le patron de la FAF a même rappelé que son instance sera contrainte de recourir à d’autres sanctions sportives allant jusqu’à faire rétrograder les clubs n’ayant pas apuré leurs dettes.
Voilà donc un nouveau détail qui obligera les présidents des clubs à revoir leurs plans à l’occasion de ce mercato hivernal. Le plus important pour eux sera de régler cet épineux problème au lieu de penser à engager des nouvelles recrues qui, comme tout le monde le sait, exigent d’être payés rubis sur l’ongle, pour au moins trois mois.
Tout cela conforte l’hypothèse d’un mercato hivernal très calme en Algérie. L’on s’attend plutôt à ce que la majorité des 19 formations interdites de recrutement ne parvienne pas à lever cette interdiction.