L’USM Alger s’offre enfin le trophée africain

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L’USM Alger s'offre enfin le trophée africain

Longue fut l’attente des Usmistes pour soulever le premier trophée africain dans l’histoire du club de la capitale. En tout et pour tout, les Rouge et Noir ont disputé pas moins de 145 matchs, toutes compétitions continentales confondues, pour soulever un premier trophée africain.

«Certes, nous avons gagné la coupe dans la douleur, mais c’est ce qui a fait encore le charme de cette consécration», a déclaré l’entraineur Abdelhak Benchikha à l’issue du match qui a vu les gars de Soustara perdre au stade du 5-juillet devant plus de 60.000 fans acquis à leur cause. Mais la précieuse victoire ramenée de la capitale tanzanienne contre Young Africans a fait la différence.

Elle a notamment permis à l’USMA de devenir le premier club algérien à décrocher cette coupe de la Confédération sous sa nouvelle formule, lancée en fin des années 1990.

Avant le club de la capitale, l’ES Sétif, le MO Béjaïa et tout récemment la JS Kabylie, ont tous atteint la finale de cette compétition, mais sans pour autant réussir à soulever le trophée.

Dans le registre des statistiques, il s’agit aussi du 10e trophée africain gagné par les clubs algériens, et le premier pour un club algérois à remporter une coupe continentale depuis 47 ans, soit depuis la consécration de la légendaire équipe du voisin, le MC Alger, en coupe d’Afrique des clubs champions en 1976.

L’USMA est devenu aussi le quatrième club algérien à goûter à la joie d’un trophée africain après le MCA, la JSK et l’ESS. D’ailleurs, depuis la victoire des Sétifiens en ligue des champions, le football algérien n’a jamais réussi à monter sur la plus haute marche du podium des compétitions interclubs au niveau du continent.

Ce n’est qu’avant-hier donc que l’USMA a réussi à mettre un terme à neuf ans de disette.
Il faut dire que le choix du stade du 5-Juillet pour domicilier cette finale, en dépit du désir de la CAF de la délocaliser au stade Nelson-Mandela de Baraki, s’est avéré judicieux.

En effet, le mythique stade olympique a été le théâtre, auparavant de quatre consécrations africaines des clubs algériens, soit ceux du MCA en 1976 et de la JSK, dans les années 1995, 2000 et 2001.

Ce n’est pas tout, puisqu’aucun club algérien, ni la sélection algérienne, n’ont laissé filer le trophée africain dans cette enceinte footballistique olympique, qui a vu les Algériens sacrés à cinq reprises, dans les compétitions interclubs, alors que la sélection nationale y a décroché l’or lors des Jeux méditerranéens de 1975, ainsi qu’aux jeux africains de 1978, en plus de la coupe d’Afrique de 1990 et la coupe afro-asiatique en 1991.

Toutefois, malgré la consécration de l’USMA, samedi soir, cette équipe est devenue la première formation algérienne à s’incliner à domicile en deux finales africaines. La première en 2015, en finale aller de la ligue des champions contre TP Mazembe (RD Congo), en plus de la défaite d’avant-hier, qui, heureusement, n’a pas eu de conséquences sur l’issue de la finale.

A souligner enfin que le joueur de l’USMA, Akram Djahnit, qui a rejoint les Rouge et Noir l’été dernier, est devenu le premier joueur algérien à remporter tous les trophées possibles pour un footballeur local (championnat et coupe d’Algérie, ainsi que la ligue des champions, la coupe de la confédération et la Super-coupe africaine).

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