Décidemment, l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, est décidé de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué en matière de lutte contre la violence dans les stades. Ce phénomène a pris de proportions dangereuses lors des dernières années.
D’ailleurs, l’exercice footballistique précédent n’a pas dérogé à la règle. Pis, le phénomène s’est propagé pour toucher d’autres sports, en particulier le handball.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui a succédé, il y a quelques mois à El Hadi Ould Ali, vient de réaffirmer sa ferme intention de mettre un terme à ce fléau étrange à la société algérienne. A
ce titre, il a affirmé que les services compétents sont en train d’établir un fichier national des énergumènes, fauteurs de troubles dans les stades algériens. Ce fichier, qui devrait être prêt avant le début du prochain exercice, sera la première étape concrète dans la lutte contre la violence dans les enceintes footballistiques algériennes.
Les pseudo-supporters qui y seront fichés ne seront désormais plus autorisés à assister aux rencontres de football. Parallèlement à cette importante opération, le ministre de la tutelle espère aussi doter tous les stades de caméras de télésurveillance, une manière de dissuader les fauteurs de troubles.
Il est vrai que pour le moment il sera difficile de procéder à cette opération dans tous les stades du pays ou du moins les stades abritant les rencontres des deux championnats professionnels, mais Hattab table sur l’installation de ces instruments très efficaces dans la lutte contre la violence au niveau d’un maximum de stades.
Une chose est sûre, comme a également souligné le ministre, les stades en cours de réalisation dans différentes régions du pays, seront dotés de ces caméras et d’autres outils très modernes, étant donné que ces nouveaux stades sont en train d’être construits suivant les normes internationales.
Depuis déjà un bon bout de temps, des efforts sont consentis avec les parties concernées en vue d’éradiquer ce phénomène et lutter contre toutes ses formes, mais toujours en vain.
Le championnat de Ligue 1 et de Ligue 2 de la saison passée ont connu d’ailleurs plusieurs incidents déplorables ayant même causé des décès et des blessés parmi les supporters.
Nombreux également aussi les personnes qui ont été arrêtées par la police. Jusque-là, les décisions relatives aux sanctions à prendre à l’encontre des clubs ou des comités des supporteurs impliqués dans ces actes de violence et de vandalisme aussi, ont été prises de façon «anarchique» ou «improvisée», estiment les observateurs.