Alors qu’il est en poste que depuis un peu plus de deux semaines, le voilà le président du MCA, Abdennacer Almas brandit la menace de partir. Selon une source proche à lui, l’homme songé actuellement à solliciter la direction de Sonatrach pour demander à ce qu’il retourne à son poste précédent de secrétaire général du GSP.
C’est que le successeur d’Achour Betrouni ne s’attendait pas à ce que la crise qui secoue le club soit aussi délicate et difficile à résoudre. L’élimination prématurée des Verts et en coupe d’Algérie ne l’a pas aidé à travailler dans la sérénité qu’il souhaitait.
Pourtant, à son arrivée, Almas a affiché une grande ambition pour remettre rapidement le train sur rails. Mais après quelques jours de travail, il s’est rendu compte que les choses sont plus compliquées qu’il pensait. Le dossier de l’entraîneur était d’ailleurs son premier couac.
Le boss algérois avait promu au lendemain de sa nomination à la tête du club, de doter l’équipe première par un coach dans un délai ne dépassant pas 10 jours. Mais voilà que ce délais n’a pas été respecté, synonyme d’un premier échec pour Almas qui a fini par reconnaître que tant que le technicien français, Bernard Casoni, n’a pas encore résilié son contrat, il n y aura aucune possibilité pour le club d’engager un nouveau coach.
Mais pour justement régler cet épineux problème, il doit y avoir de l’argent dans les caisses, alors que le club traverse une crise financière ardue née notamment d’une mauvaise gestion ayant fait que la précédente direction ait épuisé le budget de toute une saison en l’espace de quelques mois.
Et comme un malheur n’arrive pas seul, l’ex-DGS Fouad Sakhri à enfoncé le club par cette affaire de l’entraîneur après voir procédé au limogeage de Casoni à sa manière.
D’ailleurs, Almas n’a pas été tendre avec Sakhri en confiant aux supporters qui l’ont interpellé après l’élimination de leur équipe en coupe d’Algérie qu’il imputait l’entière responsabilité de la situation actuelle du Doyen à Sakhri.
Almas qui s’est engagé aussi à ne libérer aucun autre cadre de l’équipe après le départ de Chafai et d »Azzi, s’est retrouvé dans l’obligation de signer la lettre de libération de Bendebka aussi, ce qui contraste avec ses engagements et lui fait perdre d’emblée sa crédibilité auprès de la galerie algérois qui ne décolère toujours pas.