MC Alger : La direction du club paie près de 120 000 euros comme indemnités à Casoni

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Après l’échec des négociations entre la direction du MCA et l’ex-entraineur de l’équipe première Bernard Casoni pour résilier à l’amiable le contrat liant les deux parties, les dirigeants algérois ont procédé à la rupture dudit bail d’une manière unilatérale. Une manière par laquelle ils défient le technicien français qui a menacé de saisir la Fifa.

Dans un communiqué publié jeudi, la direction du MCA a tenu à informer l’opinion publique quant à l’issue de l’affaire Casoni qu’elle assure avoir réglé d’une manière définitive et ce en procédant à la résiliation de son contrat unilatéralement. Cette procédure a été validée par la FAF qui a été saisie par la direction mouloudéenne pour intervenir afin de trouver un accord à l’amiable avec le coach Casoni.




Ce dernier a été d’ailleurs convoqué par l’instance fédérale mardi passé, mais il n’a pas répondu à l’invitation préférant rentrer chez lui en France. Et si la direction des Vert et Rouge s’est empressée pour régler cette affaire, c’est pour permettre à son entraîneur Nabil Neghiz d’obtenir sa licence, ainsi que le reste de son staff technique, vu que la dérogation dont il a bénéficié pour coacher l’équipe du banc de touche lors des trois dernières rencontres n’était que provisoire et elle a d’ailleurs expiré en début de semaine.

Mais pour avoir ce document, les dirigeants mouloudéens ont dû transférer dans les comptes bancaires de Casoni et ses deux assistants qui travaillaient avec lui au Doyen trois mois de salaires en guise d’indemnités sur la résiliation unilatérale de leur bail, et ce, en application de l’article 5 de leurs contrats respectifs, affirme-t-on dans le communiqué du MCA.




En tout donc, la direction algéroise a dû débourser près de 120.000 euros pour rompre le contrat des intéressés, suite à quoi, la direction technique nationale et la LFP ont consenti à délivrer à Neghiz et son premier adjoint Fawzi Lafri, leurs licences qui leur permettent prendre place sur le banc de touche lors de la suite des rencontres de leur équipe cette saison.

Il est clair que si du côté du vieux club de la capitale l’on est soulagé d’avoir enfin réglé ce problème, ce n’est certainement pas le cas pour Casoni qui ne veut pas se contenter de cette indemnité et campe sur sa décision de saisir la FIFA pour réclamer la totalité des salaires du restant de son contrat qui devait expirer en juin 2021.

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