Le MCA, un club bénéficiant d’un budget énorme grâce à l’apport de Sonatrach, est en passe de sortir à nouveau bredouille d’une autre saison, non sans courroucer les responsables de la firme pétrolière.
On laisse entendre d’ailleurs que du côté de Sonatrach, l’on est remontés contre les dirigeants du vieux club de la capitale, à leur tête le directeur sportif Kamel Kaci Saïd.
Ce dernier a tout le temps eu carte blanche, mais il a jusque-là échoué dans sa mission. Selon les mêmes sources, il devra donner des explications dans les jours à venir.
Il faut dire que les choses se sont empirées au Mouloudia depuis l’arrivée de l’entraîneur Adel Amrouche. Ce dernier n’a jamais réussi à conquérir le cœur des supporters.
Son jeu porté souvent vers la défensive lui a porté préjudice, au point où ils sont nombreux au Mouloudia à regretter aujourd’hui le limogeage, en début de saison de Bernard Casoni, qui, sous sa houlette, les Mouloudéens avaient séduit plus d’un, grâce à leur jeu spectaculaire, même si au bout le club est sorti bredouille d’une saison au cours de laquelle il a réussi à faire rêver ses millions de fans.
L’élimination en Coupe d’Algérie, intervenant quelques jours après un énième faux pas au stade du 5-Juillet contre la lanterne rouge du championnat, le CRB, risque de sonner le glas d’Amrouche, dont certains supporters proches du club lui ont fait entendre des vertes et des pas mûres à l’issue du match face au NAHD.
On sait néanmoins que le directeur sportif, Kaci Saïd, a tout le temps défendu son entraineur. On se rappelle qu’après la large victoire contre le DRBT, lors de la 16ème journée du championnat, le dirigeant mouloudéen en a profité pour répondre aux détracteurs de l’ex-sélectionneur de la Libye.
«Je me demande comment on ose taxer Amrouche de coach à vocation défensive, alors que l’équipe parvient à gagner avec 4 buts».
Cette fois-ci, Kaci Saïd risque de ne trouver aucun alibi pour justifier les copies très modestes que sont en train de rendre les Mouloudéens depuis l’arrivée d’Amrouche.
Face à la grosse pression qu’il subit de la part des supporters, il risque tout simplement de le lâcher, lui qui avait mis deux mois durant pour l’engager après le limogeage de Casoni.
Certes, il vient de lui renouveler sa confiance, mais l’avenir de l’ancien sélectionneur du Kenya et d’autres équipes africaines, au Doyen est toujours incertain.
