Après l’échec de ses négociations avec l’USMA, l’entraineur marocain, Badou Zaki, aura une autre chance pour faire une deuxième expérience dans le championnat algérien.
Cette fois-ci, c’est le MCO qui a réussi à s’offrir les services de l’ancien sélectionneur des Lions de l’Atlas. Le coach marocain a paraphé un contrat d’une année renouvelable avec le président oranais, Ahmed Belhadj. Cela a eu lieu tard dans la soirée de dimanche à Alger.
Il faut dire que dans la maison du club phare de la capitale de l’Ouest algérien, tout le monde était convaincu que la direction de cette formation allait se séparer des services de son entraîneur tunisien, Moez Bouakkez, à la fin de la saison en cours, même si ce dernier espérait prolonger son contrat, histoire de poursuivre le travail qu’il a entamé cette saison et qui a failli donner ses fruits, n’était-ce cette chute libre des Oranais dans les dernières journées du championnat, alors qu’ils étaient bien engagés dans la course au titre de champions.
Et comme on dit souvent que les résultats sont l’ami de l’entraineur, le coach tunisien a fini par payer les frais des derniers déboires de son équipe. Il y a lieu de souligner dans ce registre que les négociations entre Belhadj et Zaki ont débuté depuis un bon bout de temps.
Les deux hommes ont beaucoup avancé dans ces pourparlers avant qu’ils ne parviennent à un accord final permettant au vainqueur de la Coupe d’Algérie avec le CRB en 2017 devrait, sauf revirement, succéder à Bouakkez.
Badou Zaki, pour rappel, était tout proche de s’engager avec l’USM Alger, en remplacement de Miloud Hamdi, dont le contrat ne sera pas renouvelé, avant que les négociations ne tombent à l’eau, en raison d’un désaccord sur le volet financier avec le responsable du directoire du club de Soustara, Abdelhakim Serrar.
Par ailleurs, dans le camp des supporters des hamraoua l’on ne décolère pas. Un nouveau sit-in est du reste programmé pour demain pour réclamer de nouveau le départ du président Belhadj.
Des représentants des fans oranais avaient déjà été reçus par le wali d’Oran auquel ils ont transmis une série de doléances, entre autre le départ de l’actuelle équipe dirigeante et le retour de Naftal aux affaires du club.
Ces turbulences qui touchent le MCO n’ont pourtant pas dissuadé Badou Zaki à accepter le challenge mouloudéen, malgré que le président Belhadj est plus que jamais proche de la porte de la sortie.
Toujours est-il qu’ils sont nombreux à Oran à critiquer le boss mouloudéen pour avoir engagé un nouvel entraîneur avant la fin de la saison, alors qu’il y a toujours un coach en service. Il voudrait certainement réussir un grand coup à même de soigner son image de marque auprès des supporters.
