Le MC Oran s’envolera mercredi, en direction de Tunis (Tunisie) pour y effectuer un stage de quelques jours en vue de la dernière ligne droite de l’exercice en cours où l’équipe est en course pour une place sur le podium de la Ligue 1.
Revigorés par leur large victoire à domicile contre l’US Biskra (5-0) samedi, passé dans le cadre de la 23e journée et par laquelle ils se sont vite rachetés de leur cuisant échec quatre jours auparavant sur le terrain du MC Alger (4-0), les «Hamraoua» prendront domicile à Gammarth où ils ont prévu également une joute amicale, apprend-on de la direction du club de la capitale de l’Ouest. Une seule défection sera enregistrée pour l’occasion, à savoir le défenseur Zine El-Abidine Sebah, qui vient de rechuter de sa blessure l’ayant contraint de déclarer forfait pour les deux précédentes sorties des siens.
Et même si l’entraîneur suisso-tunisien du MCO, Moez Bouakaz, est satisfait de la programmation de ce regroupement qui coïncide avec la trêve internationale, il appréhende, en revanche, cette nouvelle trêve à laquelle est conviée son équipe. C’est que l’ex-coach du RC Relizane a vérifié à ses dépens les méfaits de l’arrêt de la compétition lorsque ses protégés ont sombré contre le MCA, un match capital qu’ils avaient disputé après près de trois semaines de repos forcé.
«Sincèrement, ces arrêts à répétition de la compétition nous contrarient. On en a déjà payé le prix fort contre le MCA, et on craint énormément que le même scénario se répète dès la reprise de la compétition», a confié à l’APS le patron technique de la formation phare d’El-Bahia.
De l’avis des observateurs, les appréhensions de Bouakaz sont somme toutes légitimes, surtout que son équipe aura à défier l’ES Sétif au stade du 8-mai-1945 lors de la prochaine journée. D’ailleurs, les Mouloudéens ont prévu de débarquer à Sétif directement de Tunis à l’issue de leur stage de Gammarth, apprend-on encore de leur entraîneur, afin de poursuivre leur préparation pour leur face-à-face avec l’ESS contre laquelle ils avaient perdu à l’aller à Oran même (2-1).