Meilleurs clubs africaine de la décennie : Aucune formation algérienne dans le Top 10

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Le classement des dix meilleurs clubs africains au cours des dix dernières années vient d’être dévoilé. Force est de constater malheureusement qu’aucun club algérien n’y figure, malgré le fait que l’ES Sétif ait remporté la ligue des champions africaine en 2014.

C’est quelque peu paradoxal quand on sait que la sélection algérienne est montée en juillet dernier sur le toit du football continental en s’offrant son deuxième trophée continental en Egypte.




Mais en vérité, il s’agit tout simplement de l’arbre qui cache la forêt, car cette ascension que sont en train de réaliser les Verts sur la scène internationale n’est pas suivie par la résurrection souhaitée pour les clubs locaux. Voilà qui enfonce davantage les joueurs du cru, même si l’équipe nationale qui a été sacrée championne d’Afrique l’été dernier, renfermait dans ses rangs plusieurs joueurs formés dans les clubs algériens, à l’image de Benlamri, Bensebaïni, Bounedjah, Belaïli et Slimani.

Cependant, tous ces joueurs ont choisi de s’exiler pour gagner en expérience et en maturité, ce qui leur a permis de s’imposer au sein du groupe des Fennecs composé habituellement de joueurs formés dans les écoles de football françaises en particulier.




C’est dire que le classement des dix meilleurs clubs africains de cette dernière décennie est venu nous rappeler cette triste réalité de notre championnat qui va de mal en pis.

Rien d’ailleurs que pour l’actuelle saison, soit après le sacre continental de la sélection nationale, on a assisté à plusieurs échecs du football local. La sélection A’ a été éliminée dès le premier tour des qualifications au championnat d’Afrique des joueurs locaux face au Maroc, alors que l’USMA, la JSK, le CRB, le PAC et le MCA, ont tous laissé des plumes dans les compétitions africaines et arabes auxquellles ils ont pris part.




Les observateurs prédisent d’autres échecs pour les formations algériennes sur la scène internationale, maintenant qu’elles sont sérieusement menacées de l’exode de leurs meilleurs joueurs vers les clubs tunisiens et autres pays du Golfe.

Déjà, le championnat de Tunisie est devenu depuis au moins deux années, l’eldorado des joueurs algériens, surtout après la validation par la Fédération tunisienne de la loi de la libre circulation des joueurs nord-africains.




Pour revenir au classement du Top 10 africains, il y a lieu de souligner que c’est le Ahly d’Egypte qui a décroché la palme d’or avec 1662 points, suivi par l’ES Tunis et le TP Mazembe qui comptent respectivement 1640 et 1591 points.

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