Mercato : L’argent coule à flot au Paradou AC

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Hichem Boudaoui et Zakaria Naidji

On l’a toujours dits : les présidents des clubs algériens dits ‘’professionnels’’ doivent ‘’apprendre’’ de la direction du PAC, ce petit club d’un quartier algérois, les règles du professionnalisme pour en finir avec leurs interminables problèmes financiers.

D’ailleurs, on n’a jamais entendu un dirigeant du PAC se plaindre des autorités locales ou des pouvoirs publics pour n’avoir pas bénéficié de subventions.

C’est que cette formation a réussi dans sa stratégie basée sur la formation des jeunes talents pour les revendre à l’étranger ou les prêter aux clubs locaux, au point de réaliser des bénéfices énormes sur le plan financier lui permettant d’avoir une autonomie totale dans ce registre.




C’est la raison pour laquelle d’ailleurs dans aucune fois on a entendu un joueur recourir à la CRL pour réclamer son argent. Le PAC était même le seul club à n’avoir pas été touché par l’interdiction de recrutement au cours de l’intersaison, contrairement aux autres formations des deux ligues professionnelles, et dont certains n’ont toujours pas pu récupérer les licences de leurs nouvelles recrues.

Il faut dire que le PAC a frappé un grand coup cet été à travers le transfert de pas moins de trois de ses joueurs issus de sa fameuse académie créée en 2007. Ces transferts ont permis à la trésorerie de cette équipe de se renflouer de plusieurs milliards, au point où tous les clubs de l’élite vont leur en envier certainement.




En chiffres, les transferts de Boudaoui vers Nice et Loucif vers Angers ont raapporté près de 140 milliards de centimes au club, qui s’ajoutent aux 20 milliards de centimes dont a bénéficié aussi le club du prêt du meilleur buteur du championnat la saison passée vers le club portugais de Gil Vecente, alors que la signature de Benghit, qui a joué lors des deux précédentes saisons à l’USMA à titre de prêt, au profit de l’EST a permis au PAC de s’adjuger la bagatelle somme de 14 milliards de centimes, sans oublier le pourcentage revenu au club du transfert de Bensebaïni vers Borussia Mönchengladbach en provenance de Rennes, estimé à 20 milliards de centimes, sans oublier les 700 millions qu’a rapporté Benkhelifa au profit de l’USMA, une année après avoir été prêté à la JSK.

1 COMMENTAIRE

  1. il faut vraiment etre bete pour ne pas miser sur la formation.
    seul le paradou la compris ca montre a que point les dirigeants sont incompetent en algerie

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