Au moment où certains championnats européens ont déjà commencé, alors que d’autres sont sur le point de l’être, l’international algérien, Islam Slimani, qui évolue dans le vieux continent depuis 2014, n’a toujours point trouvé un point de chute après l’échec des négociations liées à la prolongation de son contrat avec le club belge d’Anderlecht.
Une situation qui inquiète naturellement le sélectionneur national, Djamel Belmadi, à moins d’un mois du prochain stage au cours duquel les Verts affronteront la Tanzanie, pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN2024, le 7 septembre à Annaba, avant de donner la réplique au champion d’Afrique le Sénégal, le 12 du même mois, à Dakar en amical.
Les soucis de Belmadi sont compréhensibles, dans la mesure où il s’agit du recordman des buteurs de la sélection algérienne, auquel il n’a pas encore trouvé un remplaçant.
Mais ceux qui suivent de près la carrière de Slimani, notamment depuis que ce dernier est parti en Europe, ne sont pas pour autant inquiets, car ils savent pertinemment que le joueur parvient toujours à s’en sortir dans les derniers moments du mercato.
Cela s’est vérifié, du reste, à six reprises. Trois lors du mercato estival et trois autres pendant le mercato hivernal. Et pour être plus précis, il y a lieu de rappeler que Slimani avait signé à Leicester City en provenance du Sporting Lisbonne le 31 août.
Il a fait pratiquement de même lors de son transfert de Sporting Lisbonne (son deuxième passage dans ce club) vers le stade Brestois, où il avait paraphé son contrat le 25 août. Pour son transfert de Leicester City vers Monaco, il a été acté un certain 21 août.
Pour ses transferts entrant dans le cadre du marché des transferts hivernal, on rappelle que son départ de Brest vers Anderlecht s’est effectué le 31 janvier, même date qu’il a choisi aussi pour débarquer au Sporting Lisbonne en provenance de Lyon, et même date également de son transfert de Leicester City vers Newcastle.
Du haut de ses 35 ans, Slimani tient toujours à poursuivre sa carrière en Europe, c’est ce qui explique le fait qu’il est encore sans club, sinon il aurait aisément déjà signé au profit d’une formation du Golfe où on lui a, à chaque fois, fait des propositions alléchantes.