La Confédération africaine de football (CAF) continue de faire des mécontents parmi le monde du sport roi en Afrique. Cette fois-ci, c’est l’ex-star du football égyptien, Ahmed Hossam Midou, qui est monté au créneau pour tirer à boulets rouges sur l’instance footballistique continentale.
Midou a déclaré à ce propos que le siège de la Confédération africaine de football est en réalité situé en Égypte, mais que sa gestion et ses affaires, dont les réunions et les décisions sont prises au Maroc.
Midou a poursuivi ses vives critiques à l’égard de l’instance que préside le puissant homme d’affaire sud-africain Patrice Motsepe, en lançant que le Maroc a laissé l’immeuble qui abrite le siège de la CAF à l’Égypte et s’est accaparé de la gestion des affaires du football africain, pour le paraphraser dans ses déclarations qu’il a faites lors d’une émission sportive d’une chaîne de télévision égyptienne.
Et de poursuivre que la Fédération marocaine de football, à sa tête Faouzi Lekjâa, a concocté son plan en la matière depuis déjà 10 ans, et la voilà maintenant atteindre son objectif.
En fait, les propos de l’ancien attaquant des Pharaons ne font qu’enfoncer Motsepe et ses acolytes au sein de la CAF, étant donné que tout le monde dans les milieux du football africain est unanime à dénoncer le parti pris par la première instance footballistique continentale au profit du Maroc et le serviteur du ‘’Makhzen’’, Lekjâa.
Cela s’est traduit à nouveau à travers la décision de la CAF de confier au Maroc l’organisation de la prochaine édition de la CAN au détriment de l’Algérie, alors qu’au fil du temps, il s’est avéré que les Marocains ne sont pas prêts à accueillir la messe footballistique continentale dans les délais fixés, c’est-à-dire en janvier 2025.
D’ailleurs, Lekjâa est en train de tout faire pour convaincre la FIFA de lui donner son feu vert pour que le rendez-vous soit décalé à l’été de la même année, sachant que l’instance footballistique mondiale a programmé, au cours de cette période-là, la coupe du monde des clubs.
Autre preuve de la mainmise du Maroc sur la CAF, l’annulation de la sanction prise par la commission de discipline de cette instance à l’encontre du sélectionneur des Lions de l’Atlas lors de la récente édition de la CAN, malgré la gravité de son acte, quand il avait tenu des propos racistes à l’encontre du capitaine de la RD Congo à l’issue du match des deux équipes.