Le virevoltant attaquant algérien du club belge de l’Union Saint-Gilloise, Mohamed Amoura, s’apprête à disputer sa deuxième CAN, même si, lors de la précédente, il n’a pas eu droit à aucune minute de temps de jeu des trois rencontres des Verts, éliminés dès le premier tour.
L’enfant de Jijel semble garder un mauvais souvenir de cette édition camerounaise, au cours de laquelle il a vécu une double frustration. D’abord, le revers de l’équipe nationale, auquel personne ne s’y attendait, et son obligation de suivre depuis le banc de touche tous les matchs de ses coéquipiers.
Mais depuis 2022, Amoura a bien gravi des échelons, au point de devenir un élément clé dans l’échiquier de l’entraineur national, Djamel Belmadi. Ce dernier a même dit regretter l’absence, pour suspension, de l’ancien joueur de l’ES Sétif, du premier match contre l’Angola.
Amoura, lui, s’est livré dans So Foot sur la CAN 2023 prévue du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire. L’attaquant de l’EN a expliqué avoir une revanche personnelle à prendre sur la précédente édition au Cameroun : «J’ai une revanche personnelle à prendre sur l’édition au Cameroun, parce qu’on sort au premier tour, alors que nous étions tenants du titre. Cette année 2022 a été pourrie pour le football algérien de toute façon, avec élimination en barrages de la Coupe du monde juste après.» a t’il déclaré.
Et d’ajouter : «Dire que nous sommes favoris serait un mensonge. Nous avons une équipe en plein renouveau, avec des nouveaux qui intègrent doucement le groupe. Mais c’est sûr que nous sommes attendus, de par notre statut. Et puis nous avons retenu la leçon de la dernière CAN, tant au niveau de la préparation physique que du mental. On arrive avec la faim. Pour ce qui est de mes favoris, je placerai le Sénégal, l’Égypte, la Côte d’Ivoire et le Maroc en carré final.»
L’ex- joueur du club suisse de Lugano s’est également confié sur sa folle trajectoire footballistique: «Il y a quatre ans, je n’avais rien, aujourd’hui je joue avec Riyad Mahrez. Dès mes débuts à Sétif, mon objectif était de rejoindre l’Europe en très peu de temps. Je savais qu’une fois en Europe, les portes s’ouvriraient d’elles-mêmes.»