Nacerddine Drid : «Madjer nous a tourné le dos lors de la CAN-1988»

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Visiblement, Rabah Madjer n’est pas au bout de ses peines. L’homme qui fait l’objet de tirs croisés de partout, vient d’être enfoncé par un ancien coéquipier en équipe nationale.

Il s’agit du gardien de but des Verts dans les années 1980, en l’occurrence Nacerddine Drid, qui a tout simplement jeté un pavé dans la mare en révélant que l’ancien champion d’Europe avec le FC Porto en 1987 avait refusé de prendre part avec les Fennecs à la CAN-1988 qui s’est déroulée au Maroc.

«On a laissé entendre qu’après notre qualification en demi-finales, les joueurs de l’équipe nationale ont signé une pétition par laquelle ils se sont opposés à la venue de Madjer que la FAF avait sollicité en vue de renforcer les rangs du Club Algérie et l’aider à se qualifier en finale. En vérité, c’est le contraire qui s’était produit, étant donné que c’est l’actuel sélectionneur national qui avait refusé de nous rejoindre au Maroc», a déclaré Drid, invité d’une émission de divertissement d’une chaîne de télévision privée.

Il faut dire qu’entre certains joueurs de l’équipe nationale des années 1980 et Madjer les rapports ne sont pas au beau fixe. Drid par exemple, ne rate aucune occasion pour dénigrer son ancien coéquipier avec lequel il avait notamment fait la coupe du monde de 1986 au Mexique.

Certains dans l’entourage des anciennes stars de la sélection algérienne évoquent un divorce entre Drid et Madjer depuis que ce dernier n’a pas songé à son ancien camarade keeper pour l’intégrer dans son staff technique, lui préférant Gaouaoui et Haniched, deux ex-portiers des Fennecs des années 1990 et 2000, respectivement.

C’est à croire donc que Drid est en train de régler ses comptes avec Madjer, même si ce dernier se retrouve encore une fois dans une position défensive, après toutes les critiques et autres accusations dont il ne cesse de faire l’objet depuis qu’il a été désigné aux commandes techniques de l’équipe nationale en novembre dernier.

«J’ai l’impression que tout le monde est contre moi», a lancé, l’air dépité, le champion d’Afrique avec l’Algérie en 1990, vendredi passé sur les ondes de la Radio nationale. Dans la foulée, Madjer, qui vient aussi d’être démenti par son joueur Taider qui a affirmé être en possession de tous ses moyens physiques, est toujours soutenu par le ministre de la jeunesse et des sports, El Hadi Ould Ali, comme l’attestent ses propos au lendemain de la défaite contre l’Iran.

Cela se passe au moment où le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, n’est pas encore sorti de son mutisme face aux spéculations persistantes au sujet de son supposé désir de mettre fin aux fonctions de l’actuel staff technique national.

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