Furieux de buter sur un nouveau report pour la réception du nouveau stade de Baraki, repoussée finalement de janvier 2019 au début juillet de la même année, le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Hattab, et le Wali d’Alger Abdelkader Zoukh ont haussé le ton lundi, lors d’une visite d’inspection sur chantier, mettant carrément en demeure l’entreprise chargée du projet, la China Railway Construction Engineering Group (CRCEG).
« Ces reports à répétition ont gravement nui à notre réputation et mis notre crédibilité en doute, car à chaque fois nous avançons une nouvelle date pour la réception de ce stade et elle n’est jamais respectée. A présent, c’est fini. Plus aucun retard ne sera toléré, quelles que soient les circonstances » a martelé le MJS en s’adressant au Directeur général adjoint de la CRCEG, Nazim Ghanem.
« Lors de notre précédente visite, le 16 octobre dernier, nous avions demandé à ce que le nombre des ouvriers passe de 226 à 500, pour accélérer la cadence et pouvoir réceptionner ce stade dès le début de la nouvelle année. Or, nous constatons aujourd’hui que ce renforcement des effectifs n’a pas été fait, et vous devez en assumer les conséquences, car si maintenant retard il y’a, c’est parce que vous n’avez pas respecté votre dernier engagement » a estimé Zoukh.
Lancé en 2004, en même temps que d’autres grands projets à Alger, le stade de Baraki, d’une capacité de 40.000 places, a connu une longue période d’arrêt et ce n’est qu’en 2009 que les travaux ont repris.
D’importants moyens humains et financiers ont été mobilisés depuis pour achever le projet dans les plus brefs délais, mais à chaque fois, les dates avancées pour sa réception sont repoussées.