Dans les milieux du champion d’Algérie en titre, le MC Alger, l’on ne parle ces derniers jours, que d’un éventuel départ de la star de cette équipe Youcef Belaïli.
En effet, des sources concordantes affirment que l’enfant d’Oran serait en contact avec l’Espérance de Tunis pour un éventuel retour.
Un intermédiaire aurait établi des contacts entre les deux parties. Belaïli serait également motivé par l’envie de fuir la pression des stades algériens, où son statut de superstar lui vaut des attentes et des critiques incessantes.
Le futur de Youcef Belaïli avec le MCA semble de plus en plus incertain. Entre pressions financières et tensions internes, un départ semble être la solution envisagée par le président du club Hadj-Redjem.
En effet, les privilèges financiers de l’international algérien pourrait bien pousser le président du Mouloudia, à lui accorder un bon de sortie, mais pas à n’importe quel prix, puisque dans le contrat de Belaïli, il a été inclus une clause libératoire estimée à 40 milliards de centimes, une manière de dissuader les clubs algériens désireux s’offrir ses services.
Seuls les clubs étrangers, notamment du Golfe, peuvent se permettre de répondre à cette exigence, au moment où du côté de l’ES Tunis, où le joueur de 32 ans a gagné deux titres de Ligue des champions africains, on annonce en grande pompe la venue de ce joueur.
Revenu en championnat algérien l’année passée, Belaïli avait rejoint le MCA, où il a réalisé une saison exceptionnelle. Il a été l’un des principaux artisans du titre de champion remporté par le club, démontrant son immense talent sur le terrain.
Mais, si l’on se réfère à certaines indiscrétions, l’attaquant aurait fait ses adieux à ses coéquipiers après la finale de la Coupe d’Algérie face au CRB. Cette information a ravivé les spéculations sur son départ imminent.
Les privilèges financiers accordés à Belaïli, notamment un salaire mensuel de 700 millions de centimes et d’autres avantages financiers, pèsent lourdement sur les finances du club. Le Mouloudia a également dû payer une amende à Al-Ahli Saudi, l’ancien club de Belaïli, ce qui a encore creusé les caisses du club.
Le contrat de Belaïli prévoit une revalorisation salariale après la conquête du titre de champion, ce qui pourrait porter son salaire mensuel à 1 milliard de centimes. Hadj-Redjem est conscient de cette situation et semble prêt à envisager un départ pour soulager les finances du club.
Le président du Mouloudia aurait même commencé à chercher un successeur à Belaïli, jetant son dévolu sur Tayeb Meziane, libre depuis son départ du Club Africain, sachant qu’il a déjà engagé un attaquant au profil recherché, à savoir l’Ivoirien Kepre junior, qui vient de signer un contrat de quatre ans au profit des Vert et Rouge.
