La boxeuse algérienne Imane Khelif fera ses grands débuts aux JO pour le compte des huitièmes de finale de la catégorie (-66 kg) ce jeudi face à l’Italienne Angela Carini,.
Et vu son énorme potentiel, de gros espoirs sont placés sur cette boxeuse pour offrir une médaille à l’Algérie, tout comme Djamel Sedjati (athlétisme) et Kylia Nemmour ( gymnastique).
Khelif, qui a remarquablement émergé au cours des deux dernières années aux niveaux continental et mondial, estime qu’elle possède les capacités et le potentiel pour remporter le décrocher le vermeil à Paris, surtout après le grand soutien qu’elle a reçu du ministère de la Jeunesse et des Sports, qui a réuni toutes les conditions pour cette championne qui cherche à redonner au gant algérien son lustre d’antan.
Et bien que la mission de la native de Tiaret semble difficile, elle affiche une grande confiance en ses capacités pour surmonter tous les obstacles et répondre à sa manière à l’injustice dont elle a été victime l’année dernière lors du Championnat du monde, lorsqu’elle a été empêchée de participer à la finale de cette compétition pour des raisons obscures.
Imen a remporté la médaille d’argent lors de l’avant dernière édition du Championnat du monde de boxe en 2022. Au cours de la suivante, tenue en Inde, elle s’est à nouveau qualifiée pour la finale, mais elle a été exclue par la Fédération internationale de boxe dans une décision qui a suscité une grande polémique.
La jeune femme de 25 ans (née le 2 mai 1999) avait auparavant dominé ses adversaires aux niveaux régional et continental dans la catégorie des 63 kg, où elle a remporté l’or aux Jeux méditerranéens d’Oran 2022 et l’or aux Championnats d’Afrique 2022 au Mozambique.
Elle a également participé aux Jeux olympiques de Tokyo et a été éliminée de la compétition en quarts de finale, après avoir perdu contre l’Irlandaise Kelly Harrington, qui a ensuite remporté la médaille d’or. A l’arrivée Khelif a obtenu la cinquième place dans cette épreuve comme meilleur résultat de la délégation algérienne avec Triki (athlétisme) qui a terminé à la même position dans le triple saut.
La championne algérienne sur laquelle beaucoup d’espoirs sont fondés pour faire entonner l’hymne national à Paris, respire la forme depuis un bon bout de temps, comme l’attestent ses victoires lors de deux grands championnats internationaux (Amérique et Pays-Bas), battant des championnes mondiales, ce qui fait d’elle une sérieuse candidate pour monter sur le podium dans la capitale française.