Ce n’est un secret pour personne : les scandales qui s’enchaînent au niveau de la confédération africaine de football (CAF), dont le dernier en date est la manière avec laquelle a été attribué l’organisation de la CAN-2025 et celle de 2027, laissent le monde footballistique dans le continent perplexe.
Mais le ‘’dicktat’’ de l’actuel président de la CAF, Patrice Motsepe, qui a fini par ‘’craquer’’ devant le ‘’lobby’’ conduit par le président de la fédération royale marocaine, Fouzi Lekjaa, a fini par sortir plusieurs président des fédérations de football africaines de leur mutisme.
Dans les coulisses de la première instance footballistique africaine on évoque d’ores et déjà des mouvements visant à enclencher une véritable révolte à même de mettre un terme à cette situation qui prévaut au sein de la CAF et qui n’a que trop durer.
Le déroulement, en 2025, des élections de la présidence de cette instance s’avère une aubaine pour provoquer le changement tant souhaité à même de libérer la CAF. Dans ce contexte, on apprend que du côté de la fédération algérienne de football, qui vient de dénoncer à sa manière les agissements des décideurs de la CAF en se retirant de la course à l’organisation des deux CAN précités, s’apprête à coordonner avec d’autres fédérations africaines pour s’opposer au ‘’dictat’’ du lobby du membre du gouvernement Lekjâa.
à cet effet, et selon des sources bien informées, le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, projette de soutenir son homologue de la fédération sénégalaise, Augustin Senghor, si ce dernier venait de se porter candidat pour les prochaines élections présidentielles de l’instance footballistique continentale.
Les mêmes sources révèlent que Walid Sadi estime que le président de la Fédération sénégalaise de football est le seul capable d’opérer un changement radical au sein de l’instance de la CAF, devenue l’otage d’un gang mafieux qui contrôle les rouages de cette institution et travaille pour ses propres intérêts.
Le président de la Fédération sénégalaise, Augustin Senghor, a affirmé, dans de récentes déclarations aux médias, que la candidature de l’Algérie était l’une des meilleures candidatures pour accueillir la CAN 2025 et 2027.
L’homme, également vice-président de la CAF, n’a pas tari d’éloges sur le potentiel de l’Algérie, indiquant que : «L’Algérie a fait ce qu’elle devait faire pour être à la hauteur en termes d’infrastructures’’. Il convient de noter que Senghor, premier vice-président de la Confédération africaine de football et président de la Fédération sénégalaise, est actuellement considéré comme l’un des responsables les plus puissants du football africain.
Sous sa direction, le Sénégal a réussi à remporter la précédente édition de la Coupe d’Afrique des Nations des seniors, le Championnat d’Afrique des Nations des locaux, ainsi que ceux des moins de 20 et 17 ans.