Première sortie ratée des Verts : Le syndrome de Douala revient aux esprits

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Première sortie ratée des Verts : Le syndrome de Douala revient aux esprits

Comme lors de la précédente édition de la CAN, la sélection nationale a raté ses débuts à l’édition actuelle qui se déroule en Côte d’Ivoire en concédant le nul face à l’Angola (1-1), lundi soir au stade de la Paix de Bouaké.

Eliminés dès le premier tour de la CAN 2021, les Verts ont déçu leurs millions de fans en butant sur le 117e au classement FIFA au terme d’une prestation tout juste moyenne, et un match qui a vu les Algériens se produire avec deux visages.

Pourtant, pour ce premier match du tournoi, Djamel Belmadi a joué la carte expérience en alignant dans son onze de départ huit champions d’Afrique 2019, à savoir Atal, Bensebaini, Mandi, Bentaleb, Bennacer, Mahrez, Belaïli et Bounedjah. Seuls Mandrea, Ait Nouri et Chaïbi faisaient office de novices au sein de cette équipe.

Un pari qui semblait gagnant d’emblée puisque les Fennecs ont asphyxié leur adversaire dès les premières minutes grâce à un pressing très soutenu. Très en jambes, Youcef Belaili a signé la première grosse occasion de la partie sur une frappe puissante captée difficilement par Neblú (9e).

Ce n’était que partie remise puisque le métronome du MC Alger va faire parler un peu plus tard son talent de passeur pour décaler en profondeur son compère Baghdad Bounedjah dont la reprise instantanée a fait mouche (18e).

L’Algérie aurait pu tuer le match dans la foulée si un hors jeu de quelques centimètres n’avait pas privé le même Bounedjah du doublé et surtout du but du tournoi sur un fantastique retourné acrobatique (25e).

Mais après une première période très fournie, la domination des coéquipiers de Farès Chaibi (élu Homme du match) a baissé en intensité après la pause citron, ce qui a permis à l’Angola de revenir dans le match et se montrer de plus en plus menaçant devant les buts de Mandrea.

Et à force de jouer avec le feu, l’équipe de Djamel Belmadi a fini par s’y brûler en concédant un penalty à la 68e minute après une faute de Bentaleb sur Mabululu. Ce dernier s’est fait justice lui-même en tirant en force.

Plus frais physiquement et supérieurs sur le plan tactique, les Palancas Negras (les gazelles noires) ont continué à presser les Verts mais sans grand danger. Malgré l’entrée de Slimani, Ounas, Aouar et Zerrouki, les protégés de Belmadi se contentent ainsi du point du nul qui les met déjà sous pression avant d’affronter le Burkina Faso samedi prochain toujours à Bouaké (15h00).

Il faudra aux Verts s’armer avec une grande force mentale pour surpasser cette contre-performance à laquelle personne ne s’attendait, et ce, pour éviter de reproduire le scénario de Douala, dont le syndrome est toujours vivace dans les esprits des joueurs algériens.

L’entraineur national a même évoqué, lors de son point de presse d’après match, un traumatisme que ses poulains trouvent encore des difficultés pour s’en débarrasser.

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