S’il y a un véritable problème auquel sont confrontés les entraineurs, c’est la gestion de cette période d’inactivité causée par la situation sanitaire que traverse le pays.
Et comme ces entraineurs sont dans l’expectative, puisque le suspense continuera certainement à durer au sujet de la reprise ou non de la compétition, ils sont nombreux à nourrir des appréhensions au sujet de la méthode prônée par les joueurs pour garder leur forme, eux qui sont conviés depuis deux semaines à s’entrainer individuellement.
Parmi ces entraineurs on peut citer le coach de l’ASM Oran, Salem Laoufi, qui se montre d’ores et déjà pessimiste quant à l’application par les joueurs en général du programme en leur possession.
«Naturellement, vu la situation sanitaire difficile que traverse le pays, il était impossible de continuer à jouer ou s’entrainer en groupe, d’où la décision des pouvoirs publics de tout suspendre dans l’intérêt de tout le monde, mais cet arrêt risque de jouer un mauvais tour pour nos joueurs si la compétition venait à reprendre dans quelques semaines», a indiqué le coach oranais.
«Certes, tous les joueurs sont censés suivre un programme de préparation individuel spécial afin de garder leur forme, mais personnellement, je doute fort quant à leur assiduité, car nous connaissons tous la mentalité du joueur algérien qui manque énormément de professionnalisme», a ajouté le patron technique de la formation de M’dina J’dida.
Il a, en outre, estimé que l’arrêt de la compétition pourrait néanmoins arranger les affaires de son équipe qui «était sur le rouleau en raison de la succession des rencontres en l’espace d’un laps de temps court, et aussi pour permettre la récupération de quelques joueurs blessés».
Et même si l’ambiguïté plane toujours concernant l’avenir de l’actuel exercice et s’il va ou non aller à son terme, le coach oranais, dont l’équipe occupe la 8e place au classement avec un match en moins, dit encore nourrir l’espoir de décrocher l’un des quatre billets donnant accès à la Ligue 1, un palier que l’ASMO a quitté depuis quatre années.
