Au moment où tous les regards étaient braqués, au cours de ces deux dernières semaines, vers Oran qui abritait jusqu’à aujourd’hui la 19e édition des Jeux méditerranéens, certains ont peut être oublié un rendez-vous décisif qui attend le football algérien ce jeudi.
Il s’agit de l’assemblée générale élective programmée plus tôt que prévu, puisqu’elle intervient suite à la démission du président de la FAF, Charef Eddine Amara, après un peu plus d’une année du début de son mandat.
Ils sont deux candidats à postuler à la succession du PDG du Groupe Madar : Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar. Le premier est le manager général de la sélection algérienne drivée par Djamel Belmadi et le second est le président de l’Entente de Sétif.
Les deux sont connus sur la scène footballistique : l’un surtout dans l’encadrement de la Fédération algérienne de football depuis plusieurs années, et le second est un ancien joueur de l’Entente et de l’Equipe nationale des années 1990, avec laquelle il avait d’ailleurs remporté le premier titre continental de l’Algérie lors CAN 1990 joué à domicile.
Pour le moment, il est vraiment difficile d’émettre le moindre pronostic sur celui qui aura les faveurs des urnes. Le travail des « coulisses » pourrait néanmoins faire véritablement la différence.
Il faut dire toutefois que Zefizef peut compter sur le soutien indéfectible de certains membres du Bureau fédéral sortant, à l’instar de Mohamed Maouche et Hakim Medane. De son côté, le dirigeant de l’Entente a décidé d’aller au bout de l’aventure avec la figure footballistique, Lakhdar Belloumi.
Ces derniers jours, les deux candidats ont dû sillonner le territoire national à la recherche de soutien. Ils voulaient tous les deux gagner la confiance des membres votants de l’assemblée générale.
Ainsi, l’identité de celui qui succédera à Charaf-Eddine Amara, sera connue demain lors de l’assemblée générale élective. Les membres de l’AG devront choisir entre Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar pour s’occuper des affaires du football algérien, et ce, pour les quatre prochaines années.
Un football qui ne cesse d’ailleurs de manger de son pain noir, malgré les promesses de tous ceux qui ont défilé à la tête de la FAF d’enclencher un procession de réforme qui n’a que trop tardé.