Prolongements de l’affaire USMA-RS Berkane : Les Algériens du championnat marocain sous pression

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Prolongements de l'affaire USMA-RS Berkane : Les algériens du championnat marocain sous pression
Zakaria Draoui et Ilyes Chetti évoluent cette saison au WA Casablanca

Les dernières turbulences causées par le club marocain de la RS Berkane dans le cadre de ses deux matchs contre l’USM Alger en demi-finales de la coupe de la Confédération ont eu des répercussions néfastes sur les joueurs algériens évoluant dans le championnat du voisin de l’Ouest.

Les joueurs en question font désormais l’objet de pressions énormes de la part de leurs clubs respectifs pour rallier la cause de Berkane qui a versé dans la provocation en voulant jouer contre l’USMA avec un maillot floqué de la carte géographique de son pays incluant le Sahara occidentale occupé, comme s’il s’agit d’un territoire annexé par le Makhzen.

À titre d’exemple, le Wydad de Casablanca a attribué à ses joueurs des maillots d’entrainement portant la fausse carte, que deux joueurs algériens de ce club, en l’occurrence, Draoui et Chetti, ont refusé d’enfiler.

Il faut dire que ces deux éléments, en plus de leurs compatriotes Bouzok et Benayad (Raja Casablanca), ainsi que Bencherifa et Gaya Merbah (IR Tanger), vivent le cauchemar au Maroc depuis que cette affaire des maillots a éclaté en se retrouvant aux centres de tentatives de la part de leurs clubs pour les impliquer malgré eux en espérant en tirer quelques dividendes.

Ainsi, après la non-tenue du match aller, les joueurs du Raja Casablanca se sont affichés derrière une banderole affichant son soutien au RSB, à l’occasion du match de la 26e journée du championnat, contre le CR Khemis Zemamra. Evidemment, Bouzok et Benayad n’y ont pas pris part.

Le premier n’a même pas été convoqué pour cette rencontre alors que le second est entré au bout d’une heure de jeu. Mais les deux ont tenu à se mettre loin, refusant d’être associés à une opération qui les mettrait en porte-à-faux contre les intérêts de leur cher pays.

En fait, les six Algériens de Botola Pro avaient senti le coup venir et s’étaient donné le mot pour éviter d’être impliqués dans toute manœuvre pouvant les amener à mêler politique et sport, conformément aux recommandations de la CAF et de la FIFA. Ils ne se sont pas arrêtés là.

Ils ont menacé de monter au créneau, quitte à faire leurs valises pour contrer toute tentative qui titillait leur fibre patriotique que l’on connaît résistante à toute épreuve, à l’instar de tous leurs compatriotes fiers d’appartenir à l’Algérie.

Les choses se seraient quelque peu tassées devant la volonté ferme de nos joueurs. En Algérie, on suit de près l’évolution du traitement qui leur sera réservé.

Plusieurs gros bras de la Ligue 1 Mobilis se déclarent prêts à les rapatrier et ravis de les intégrer dans leurs effectifs. Le MC Alger, le CR Belouizdad, l’USM Alger et la JS Kabylie, pour ne citer que ceux-là, les accueilleront à bras ouverts s’ils décident de rentrer au bercail.

Draoui, Chetti, Bouzok, Benayad, Bencherifa et Gaya seraient, eux aussi, ravis de poursuivre leur carrière chez eux, la tête haute et avec la fierté qui caractérise toujours les Algériens où qu’ils soient.

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