Depuis que le bilan financier du président démissionnaire de la FAF, Charaf Eddine Amara, a été présenté aux membres de l’assemblée générale lors de la session ordinaire de jeudi dernier, que de bruit court au sujet des dépenses jugées faramineuses sur le staff technique de la sélection nationale, en tête l’entraineur en chef, Djamel Belmadi.
Du coup, Charaf-Eddine Amara se devait de s’exprimer sur ce sujet, d’autant plus qu’il a été pointé du doigt après que le rapport en question a fait état d’un déficit de plus de 130 milliards de centimes, alors qu’il y a quelques années seulement la FAF était dans une situation financière des plus confortables.
Face à ces accusations, Amara s’en est vite lavé les mains, en imputant la responsabilité à son prédécesseur, Kheïreddine Zetchi, qui a signé le contrat du sélectionneur national pendant son mandat.
Selon le rapport financier relatif à l’année 2021 de la Fédération algérienne de football, le coach des Verts et son staff ont touché environ 56 milliards de centimes. D’après le même rapport, les salaires des membres du personnel technique constituent environ 73% de la masse salariale de tout le personnel de la première structure footballistique dans le pays.
Le même rapport indique que les primes accordées aux joueurs et membres du staff technique de la sélection nationale A pour leur qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2021 au Cameroun s’élèvent à 614 427 976,76 DA (61 milliards de centimes).
Ces chiffres astronomiques ont suscité beaucoup de polémiques entre les fans de l’équipe d’Algérie, les considérant comme des salaires très élevés. Pourtant, Charef Eddine Amara n’est pas de cet avis.
Il a, d’ailleurs, indiqué qu’il quittait ses fonctions « la conscience tranquille », après 14 mois aux commandes, marqués notamment par une élimination de l’équipe nationale en barrages de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
« Les membres de l’assemblée générale ont adopté à l’unanimité les bilans moral et financier, chose qui m’a beaucoup soulagé. Malgré tout, je pense que mon bilan est positif sur tous les plans, y compris celui qui concerne le volet financier qui a été critiqué, mais que je défends car il est justifié. Je pars la conscience tranquille avec le sentiment du devoir accompli’’ s’est-il réjoui dans ses déclarations aux médias à l’issue des travaux de l’Assemblée générale ordinaire tenue jeudi dernier, rappelle-t-on.