L’entraîneur Lyamine Bougherara a indiqué qu’il accordait un ultimatum jusqu’à ce samedi aux dirigeants du RC Relizane pour régulariser la situation financière des joueurs « faute de quoi, je déposerais ma démission ».
Cette montée au créneau de l’ancien portier international intervient après la nouvelle grève enclenchée par ses joueurs qui ont refusé de reprendre l’entrainement réclamant leur argent.
« Je ne peux pas continuer à travailler dans pareilles conditions. J’ai fait un déplacement de 700 km de chez moi (il réside à Ain M’lila, ndlr), pour me retrouver en train de gérer des problèmes extra-sportifs.
La direction du club a désormais deux jours pour remettre de l’ordre dans la maison, faute de quoi, je quitterai le club », a prévenu Bougherara.
Après avoir repris tardivement la préparation d’intersaison et annulé le stage estival, le RCR a joué la première journée du championnat sans ses nouvelles recrues, qui n’ont toujours pas obtenu leurs licences à cause des dettes du club, non encore honorées auprès de la Chambre nationale de résolution des litiges.
Pis, l’équipe a joué la deuxième journée avec son effectif de la réserve suite au refus des seniors de faire le déplacement à Béchar pour revendiquer leur argent.
L’intervention du wali a mis fin à la grève, ce qui a permis au « Rapid » de faire le déplacement de Biskra (défaite 1-0), pour le compte de la 3e journée avec son équipe première, rappelle-t-on.
« Outre le fait que les dirigeants ne parviennent pas encore à qualifier les nouvelles recrues, j’assiste impuissant à des grèves à répétition des joueurs, ce qui n’est pas fait pour nous permettre de travailler dans la sérénité et expose l’avenir du club parmi l’élite au danger », a encore regretté le coach du RCR, dont l’équipe compte seulement 3 points de 9 possibles après trois journées de compétition.