La Juventus Turin a écopé lundi d’une nouvelle pénalité de 10 points, après révision à la baisse de la sanction initiale de 15 points pour fraudes comptables, ce qui complique ses chances de jouer la prochaine Ligue des champions.
Cette nouvelle pénalité, prononcée lundi par la cour d’appel de la Fédération italienne de football, fait reculer la Juventus de la 2e à la 7e place au classement de Serie A, à cinq points de la dernière place qualificative pour la Ligue des champions occupée par l’AC Milan (4e).
Les Bianconeri peuvent toutefois revenir à deux points des Rossoneri en cas de succès à Empoli ce lundi soir, et ce avant d’affronter les Milanais dimanche prochain, ce qui entretient leurs chances.
Ces dix points de pénalité sont à décompter « dans la saison en cours », selon le jugement communiqué par la Fédération italienne de football.
La cour a été un peu plus clémente que la demande du procureur fédéral, qui avait requis lundi matin 11 points de retrait lors de l’audience chargée de réexaminer cette pénalité.
Cette même cour d’appel fédérale avait infligé en janvier, un retrait de 15 points à la Juve en raison de plus-values jugées artificielles lors de certaines ventes de joueurs. Mais elle a été appelée à réévaluer sa sanction en avril par le Collège de garantie du Comité olympique italien (Coni), saisi par le club turinois. Ce collège, plus haut degré de la justice sportive en Italie, avait confirmé une « altération volontaire et répétée des écritures comptables » de la part de la Juve.
Mais il avait suspendu la sanction en demandant que soient clarifiées les responsabilités individuelles de certains dirigeants turinois, dont l’ancien vice-président Pavel Nedved. Ce dernier a été acquitté lors de cette nouvelle audience. Les Bianconeri peuvent saisir de nouveau le Collège de garantie, ce qui pourrait prolonger ce feuilleton extra-sportif au-delà de la saison, qui se termine le 4 juin.