Le réseau médiatique sportif qatari beIN a lancé « un plan de licenciement limité » pour ses activités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a annoncé lundi un porte-parole, évoquant l’impact de la crise du nouveau coronavirus et du « piratage ».
La suspension des grandes compétitions mondiales en raison du confinement imposé à travers le monde pour contenir la pandémie du Covid-19 a sérieusement assombri les perspectives des médias sportifs et des détenteurs de droits. « Nous avons lancé un programme de licenciement limité pour nos activités au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, qui sera aussi limité que possible, tout en assurant notre avenir à long terme », a déclaré un porte-parole de beIN, sans donner de détails, « les consultations étant en cours ».
Ce programme s’explique par le contexte de la crise du Covid-19, venu s’ajouter, pour beIN, au « piratage rampant dans la région » du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, a-t-il ajouté. Selon des sources proches du dossier, le diffuseur devrait supprimer une centaine d’emplois et réduire certains salaires. Début juin, la direction de beIN Sports France avait confirmé un projet de réorganisation, qui pourrait entraîner selon le journal L’Equipe la suppression d’une vingtaine de postes. Le quotidien sportif, qui prévoit 3 ans de pertes, a lui-même annoncé la semaine dernière un projet visant notamment la baisse de 10% des salaires de ses employés.