Au cours des trois dernières années, le championnat algérien est devenu le plus ‘’exportateur’’ parmi ceux du monde arabe des joueurs vers l’Europe, comme l’attestent les transferts de pas moins de 15 éléments vers le vieux continent.
La palme d’or revient au Paradou AC qui a réussi à conclure les transactions de Boudaoui, qui a rejoint son coéquipier Atal à l’OGC Nice, ainsi que d’El Mellali et Loucif qui ont signé à Angers, avant que ce dernier ne revienne récemment au pays pour opter au profit de l’USMA, tout comme un autre joueur formé au PAC, à savoir, Naïdji, qui est rentré d’une expérience au Portugal et a signé à son tour chez les Rouge et Noir de la capitale.
Pour sa part, l’ancien milieu de terrain de l’USMA, Benkhemassa évolue, depuis la saison passée en Espagne (Malaga), emboîtant le pas à ses coéquipiers dans le même club, Ferhat, actuellement à Nîmes, Abdellaoui, qui joue pour le FC Sion, en Suisse et Derfalou, l’avant-centre de Vitesse, pensionnaire de l’élite néerlandaise.
L’ES Sétif a réussi aussi à placer deux pépites en Europe, à savoir, Boudchicha, qui évolue à Porto, et Boussouf, qui a rejoint l’été passé un club de deuxième division en Belgique.
Idem pour le MCO, dont l’arrière droit, Halaïmia, est à sa deuxième expérience professionnelle en Europe, qu’il a rejoint par le portail du championnat de l’élite belge, alors que l’ex-sociétaire du NAHD Khacef a eu une première expérience à Bordeau, avant d’opter l’été passé pour Tondela au Portugal.
Avant ces joueurs, Slimani a joué au Portugal, en Angleterre, en Turquie, et actuellement en France, alors que Soudani a laissé son empreinte dans les équipes européennes où il a évolué en Portugal, Croatie, Angleterre et Grèce.
Un autre joueur issu de l’Académie PAC, en l’occurrence Bensebaïni, est en train à son tour de réussir son aventure européenne. Après avoir brillé en Belgique puis en France, il est devenu l’un des meilleurs arrières gauches du célèbre championnat allemand.
Un autre défenseur issu du championnat algérien a surpris plus d’un, il y a quelques mois, en signant dans un prestigieux club français, en l’occurrence, l’Olympique Lyon.
Il s’agit de Benlamri, qui, du haut de ses 31 ans, a réussi à décrocher un contrat professionnel dans le vieux continent après près de six années passées en Arabie saoudite.
Tout cela contraste avec le constat amer que sont en train de faire les spécialistes sur le football local, un constat, conforté, faut-il le dire, par les échecs à répétition des sélections nationales des jeunes et celle des joueurs locaux.