Ce n’est un secret de polichinelle : l’aventure de l’international algérien, Youcef Belaïli, avec le Ahly de Djeddah a pris prématurément fin. Les Saoudiens ont fini par décider de vendre le contrat du joueur.
Et pour clôturer définitivement le dossier, la direction du Ahly de Djeddah a même consenti à revoir à la baisse ses exigences financières, en fixant à 2 au lieu de 4 millions de dollars le prix de sa lettre de libération.
Cela devait permettre d’accélérer le processus du départ de l’enfant d’Oran ver le Ahly du Caire, puisqu’il s’agit du club qui s’est montré le plus intéressé par les services du champion d’Afrique avec la sélection algérienne sur les terres égyptiennes lors de l’été 2019.
Mais voilà que les dirigeants cairotes commencent à remettre en cause les intentions du joueur de 28 ans de porter les couleurs de leur club. Et pour cause, ils ont eu vent de négociations qu’aurait engagées Belaïli et son agent, qui n’est autre que son père, avec la direction d’un autre club égyptien, en l’occurrence, Pyramids.
Les responsables du club phare de la capitale égyptienne n’ont d’ailleurs pas hésité à crier à la surenchère, menaçant carrément Belaïli d’interrompre les négociations avec son club pour le rachat de son contrat, s’il n’affiche pas clairement ses intentions de rejoindre le Ahly. Cela se passe au moment où l’entraîneur du Ahly, le Suisse, René Weiler, a une préférence pour l’international marocain, Ayoub El-Kaabi qui vient de résilier son contrat avec le club chinois de Hebei China Fortune. Cela n’a pas pourtant dissuadé la direction du club cairote, qui tient énormément à Belaïli.
La preuve, elle a officiellement abandonné la piste de l’international marocain. C’est pour cette raison que des contacts ont été noués avec le père du joueur, en l’occurrence Abdelhafid Belaïli, la direction du Ahly SC en Arabie saoudite, puisque Belaïli est encore lié avec la formation saoudienne jusqu’en 2022.
Même les fans du Ahly sur les réseaux sociaux sont très réceptifs à l’idée de voir l’ex-coqueluche de l’Espérance de Tunis dans leur équipe, sauf que le dossier Belaïli risque de connaitre un nouveau rebondissement après l’entrée en course des Égyptiens de Pyramids.
Dans tout cela, le joueur algérien, à l’arrêt depuis plusieurs mois, devra en payer le prix, en se retrouvant recalé du prochain stage de la sélection nationale, prévu du 5 au 13 octobre, et au cours duquel deux rencontres amicales sont programmées contre le Nigeria et probablement le Mexique.
