Alors qu’il s’était engagé pour tout ficeler en avril dernier, le nouveau premier responsable de l’USMA, Abdelhakim Serrar, ne parvient toujours pas à joindre l’acte à la parole. Une situation qui le met dans l’embarras, maintenant que les supporters du club se sont tout simplement retournés contre lui.
Une réalité que l’ancien joueur et président de l’ESS admet, tout en tentant de calmer les ardeurs des fans qui ne comprennent notamment pas comment toutes les tentatives de Serrar d’engager un nouveau coach soient vouées à l’échec, et ce depuis déjà deux mois.
«Les supporters usmistes se sont habitués à voir de grands noms débarquer à leur club chaque été, mais qu’ils sachent qu’on est en train de faire le recrutement selon les besoins. On a réussi à garder 18 joueurs et je crois que l’actuel effectif a besoin de cinq ou six renforts au maximum. On a déjà recruté trois défenseurs, un milieu de terrain et un attaquant. On aura besoin d’un autre défenseur central et un attaquant de pointe pour boucler le recrutement. J’avoue que l’USMA dispose des ressources financières pour faire un grand recrutement, mais comme je viens de le dire, on le fera selon les besoins et on ne déboursera pas d’argent sur des joueurs dont on n’est pas sûr qu’ils peuvent apporter le plus», a-t-il indiqué.
Des propos par lesquels l’homme donne l’impression de ne pas paniquer. Mieux, il va jusqu’à annoncer que son principal objectif la saison prochaine sera de remporter la Coupe de la CAF et offrir par là même à l’USMA son premier titre continental derrière lequel le club court depuis plusieurs années.
Pour ce faire justement, Serrar garde toujours espoir de recruter le coach bosnien, Bazdarevic, surtout après que ce dernier ait vu ses contacts avec Nantes FC tomber à l’eau. Si la transaction venait à être conclue, ce coach sera tout simplement l’entraineur le mieux payé dans le championnat algérien.
C’est du moins, ce qu’avance Serrar lui-même qui ajoutera à l’adresse de la galerie usmiste : «Je suis le plus inquiet parce que j’ai un défi à réussir. Si je suis venu à l’USMA c’est pour gagner la coupe d’Afrique et je dois coûte que coûte atteindre cet objectif qui tient à coeur tous les Usmistes. Je suis donc en train de faire mon travail convenablement. Ce n’est pas de la mauvaise gestion ce que je fais, que tout le monde sache ça».