Les caisses du WA Tlemcen viennent d’être renflouées par une somme de l’ordre de 25 millions DA émanant des autorités de la wilaya, ce qui a permis au nouveau promu en Ligue 1 de football de désamorcer « relativement » la crise ayant conduit à la grève de ses joueurs, a-t-on appris lundi de sa direction.
Cette entrée d’argent attendue depuis plusieurs semaines a permis aux dirigeants du WAT de verser deux salaires pour chacun de ses joueurs, aussi bien les anciens que les nouveaux, sachant que ceux de la première catégorie n’ont reçu aucune mensualité depuis mars dernier, a indiqué la même source.
Le club attend également de percevoir la première tranche de la subvention que devrait lui allouer l’entreprise nationale de géophysique « Enageo » (filiale de Sonatrach), estimée à 20 millions DA, dans le cadre d’un contrat de sponsoring d’une valeur globale de 50 millions DA par an, signé entre les deux parties il y a quelques semaines, rappelle-t-on.
La régularisation partielle de la situation financière des protégés de Aziz Abbes a incité ces derniers à reprendre l’entrainement après trois jours de boycott, au cours desquels ils ont fait l’objet de mises en demeure de la part de la direction du club.
En mettant un terme à leur grève, les « Zianides » ont notamment soulagé leur entraîneur, et ce, quelques jours seulement avant la première journée du championnat avec à leur menu un match en déplacement face au CS Constantine vendredi prochain. Par ailleurs, la direction du WAT a accordé un ultimatum jusqu’à la fin du mois en cours à son néo défenseur Abdelghani Khiat pour clarifier sa situation sanitaire, et s’il était capable ou non d’honorer ses engagements avec le club cette saison.
Arrivé au cours du mercato estival en provenance du CA Bordj Bou Arreridj, Khiat a eu la mauvaise surprise, au cours des examens médicaux d’usage qu’il a effectués, qu’il souffrait d’un problème rénal. Depuis, il est rentré chez lui sans donner signe de vie, indique-t-on de même source.
Face à cette situation, la direction du WAT songe sérieusement à résilier son contrat, s’il s’avère réellement que son état de santé ne lui permettra pas de prendre part à la compétition. Les responsables de cette formation de l’Ouest du pays espèrent que l’éventuel divorce entre les deux parties se fasse à l’amiable, a-t-on encore souligné.
