L’international algérien, Youcef Atal, continue d’impressionner en Ligue 1 française, et ce, pour sa première saison dans cette division, et sa deuxième en Europe. Le week-end dernier, le latéral droit des Verts aura tout fait pour donner la victoire à son équipe Nice mais ses coéquipiers ne se sont pas montrés à la hauteur.
Au moins deux ballons, disons plutôt des caviars n’ont pas été exploités par les coéquipiers de l’international algérien, et Nice concède le nul sur son terrain face à Saint Etienne, Diony a ouvert la marque à la 54′ avant que Cyprien n’égalise sur penalty.
Concernant l’international algérien son match fut dense, et match après match il fait preuve d’une constance impressionnante. Son apport offensif n’est plus à démontrer, mais même dans le travail défensif, son placement lui permet souvent de désamorcer des situations dangereuses dans sa propre surface, mais c’est surtout ses débordements dans les surfaces adverses qui ont marqué dans ce précédent match, malheureusement mal exploitées par les attaquants niçois.
Atal est conscient de la nouvelle dimension qu’est en train de prendre sa jeune carrière professionnelle en Europe. Fidèle à ce qu’il montre sur le terrain, il déclare « 90 minutes, je défends, j’attaque, je défends, j’attaque, je donne tout, je lâche rien ». Mais ce qu’ignorent la plupart, et que l’enfant de Tizi Ouzou a failli arrêter le football au tout début de sa carrière footballistique.
C’est lui-même qui fait cette confession au micro de beIN Sports : «Si ce n’était mon père, je n’aurais jamais continué à joueur au football. J’ai éprouvé beaucoup de difficultés au tout début de ma carrière lorsque je jouais pour les jeunes catégories de la JSK. C’était mon père qui m’encourageait à poursuivre. Il me réconfortait au moment où j’allais tout lâcher. C’est grâce à lui que je suis arrivé maintenant à embrasser une carrière professionnelle en Europe et aussi et surtout porter les couleurs de la sélection algérienne».
En parlant justement de la sélection, le joueur de 22 ans ne tarit pas d’éloges sur l’entraîneur national, Djamel Belmadi, qui est en train de lui faire pleine confiance : «C’est un coach très ambitieux. Son tempérament de gagneur nous tire toujours vers l’avant. Avec lui, on est tous optimistes quant à réussir quelque chose de très bon dans nos prochains challenges, à commencer par la CAN-2019».