Auteur d’une grande Coupe arabe, remportée par l’Algérie, au Qatar, Youcef Belaïli préfère faire durer le suspense au sujet de sa prochaine destination, lui qui vient de rompre son contrat avec son club qatari, Qatar SC.
En effet, dans des déclarations à la presse, Belaïli a fait savoir qu’il n’a pas encore tranché son avenir, et qu’il était certain d’une seule chose, à savoir qu’il va évoluer en Europe.
«Il y a des négociations en cours jusqu’à présent entre moi et Montpellier, mais il n’y a rien de nouveau concernant l’avancée », a confirmé l’international algérien.
«Seulement, il n’y a pas que Montpellier, puisque d’autres clubs en France, en Espagne et en Angleterre me veulent. Mais pour l’instant, je n’ai pris aucune décision». Actuellement libre de tout contrat, Youcef Belaïli est annoncé avec insistance par plusieurs médias au MHSC, l’actuel 5e de Ligue 1.
Interrogé sur un éventuel intérêt de son club pour le joueur algérien de 29 ans, l’entraîneur montpelliérain, Olivier Dall’Oglio, n’a pas démenti cette piste. « C’est un mercato d’observation, le groupe est en place.
On observe beaucoup de noms. Des noms vont sortir, plus ou moins vrais. Nos listes sont longues et larges. On peut être vite déstabilisés, donc si on pouvait avoir un apport supplémentaire pourquoi pas. En l’état, c’est un groupe qui vit bien et qui peut faire une saison entière comme ça », avait indiqué l’entraîneur montpelliérain, vendredi en conférence de presse.
En attendant, la direction du désormais ex-club de Belaïli est sortie de son mutisme après la clôture de la Coupe arabe pour apporter, via l’un de ses responsables au micro d’une chaîne spécialisée qatarie, est revenue sur la résiliation du contrat du joueur algérien intervenu jeudi dernier.
«Belaïli voulait partir déjà l’été dernier, sauf que la proposition qu’à nous est parvenue d’un club qui souhaitait bénéficier de ses services était en deçà de nos espérances. Cette fois-ci, il est revenu à la charge pour réclamer la revalorisation de son salaire, chose qu’on a refusée vu qu’on n’est pas en mesure de lui attribuer le salaire revendiqué.
On s’est mis d’accord pour une séparation à l’amiable en contrepartie d’une somme d’argent qu’il nous a versée, en plus du désistement de sa part d’une autre somme que notre club lui devait.
Cela dit, il appartient aussi à Belaïli de régler son différend financier avec son ancien club saoudien, à savoir le Ahly de Djeddah, et si ce dernier ne l’a pas bloqué lorsqu’il a signé à notre profit, c’est en raison des bons rapports qui lient les deux clubs», a précisé le dirigeant du Qatar SC.